C’est ce que soutient le Père Jean-Maurice Labour, Vicaire Général du Diocèse de Port-Louis, en réaction à la proposition d’une nouvelle loi sur le divorce.

En effet, la Law Reform Commission a recommandé que la loi sur le divorce soi assouplie. L’Attorney General, Rama Valayden, qui avait demandé à cette commission de se pencher sur ce thème, a soumis au Cabinet le Code Civil Mauricien (Amendment) Bill et le présentera à la prochaine rentrée parlementaire. Ce projet de loi permettrait de rendre le divorce à l’amiable possible après au moins deux années de mariage.

Réagissant à cette proposition, le Père Maurice Labour écrit: «Il est bon que la nouvelle loi prévoie qu’il y ait entre la première démarche de divorce et sa prononciation, un temps suffisamment long pour une maturation de la décision. Effectivement, beaucoup de couples ont vécu des crises importantes sans aller jusqu’au divorce. Ce temps de réflexion est nécessaire pour donner encore une chance à l’amour et permettre une décision plus réfléchie. Cet intervalle permet aussi à une tierce personne d’offrir un service de réconciliation. Mais si malgré tout, le couple, au bout des deux ans, maintient sa décision de divorcer, il est bon que cette démarche soit rendue moins pénible».

Pour en savoir plus lisez le texte de Sharon Sooknah dans la version électronique du journal papier de ce 5 février.