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Le MSM soumet sa demande de révision du redécoupage électoral à SAJ

14 février 2012, 00:00

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Le MSM soumet sa demande de révision du redécoupage électoral à SAJ

Le document sur le redécoupage des arrondissements électoraux en zone urbaine, préparée par les dirigeants du Mouvement socialiste militant (MSM) est fin prêt. Il sera soumis ce 14 février à sir Anerood Jugnauth qui devra se décider sur la nécessité de revoir les frontières dessinées sous la houlette d’Hervé Aimé.

Les dirigeants du MSM ont rendez-vous avec le président de la République, Sir Anerood Jugnauth ce mardi 13 février. Le leader du parti soleil, accompagné de ses principaux lieutenants, se rendra au Château du Réduit en début de matinée pour faire part au chef de l’Etat des conclusions d’une étude « approfondie » effectuée par le MSM.

C’est un document qui se déclinerait en deux parties, selon les indications données par Pravind Jugnauth lors de sa conférence de presse de vendredi dernier. D’abord, il s’agira de présenter une analyse critique du redécoupage électoral initié par le ministre des Collectivités locales, Hervé Aimée, en 2011. Un exercice effectué dans le cadre de la réforme des administrations régionales et de la représentation d’un nouveau Local Government Act l’année dernière.

La deuxième partie du document comportera des propositions concrètes pour la proclamation des nouvelles délimitations des arrondissements électoraux dans les régions urbaines. Le MSM invitera, ainsi, le président de la République, à user de ses prérogatives sous l’article 9 de la nouvelle Local Government Act (LGA) en vue d’amender le redécoupage électoral proposé par le ministre Hervé Aimée.

La LGA, version Aimée, a été débattue et votée sans amendement par l’Assemblée nationale en décembre de l’année dernière. L’opposition parlementaire avait vivement critiqué la délimitation des nouveaux Wards dans les cinq villes du pays pour les besoins des élections municipales. Le Mouvement militant mauricien (MMM), par la voix de son leader, avait même annoncé un recours à la justice pour contrer la démarche du gouvernement.

Toutefois, c’est le MSM, qui avait été tout aussi critique envers la loi Aimée, qui réagi en premier en invitant le président de la République à fait usage de pouvoirs qui lui sont conférés sous la nouvelle législation pour revoir les propositions de la majorité gouvernementale.