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Le MMM-MSM réclame le départ de plusieurs ministres dont Varma

18 mai 2013, 14:05

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Le MMM-MSM réclame le départ de plusieurs ministres dont Varma

L’alliance MMM-MSM n’a pas mâché ses mots contre les membres du gouvernement. Tour à tour, SAJ, Paul Bérenger et Alan Ganoo ont fait le procès des ministres dont les noms ont été cités dans des scandales.

 

«Si Yatin Varma s’est blessé à  la main, la police aurait dû demander un examen médical pour vérifier cela.» Propos de sir Anerood Jugnauth (SAJ) qui intervenait ce samedi 18 mai lors de la conférence de presse de l’alliance MMM-MSM à l’hôtel Le Labourdonnais, Port-Louis. Pour SAJ, «il est clair» que Yatin Varma ne s’est pas blessé des suites de cet accident. Et de relever que nombre de dépositions ont été faites à la police contre l’Attorney General. «On constate que les dépositions s’accumulent contre Varma. Mais nous avons entendu aussi qu’il va aussi emmener des témoins pour affirmer le contraire», ironise SAJ.

 

Ce dernier est d’avis que Yatin Varma aurait dû déjà démissionner. «Si j’étais Premier ministre, Yatin Varma aurait déjà fait ses valises. Il serait déjà parti de mon gouvernement. Il fait honte au pays de vouloir prendre la loi entre ses mains», soutient l’ancien président de la République.

 

A son tour, Paul Bérenger n’a pas manqué de commenter cet accident du 4 mai dernier impliquant l’Attorney General. Il avance que la fracture qu’a subie Yatin Varma serait due aux coups qu’il aurait donnés au conducteur, Florent Jeannot, après l’accident. C’est le «boxer’s fracture», affirme le leader historique des Mauves.

 

Il soutient également que les ministres dont les noms ont été cités dans les «scandales» actuels, dont l’affaire MITD qui concerne Vasant Bunwaree, le foyer Namasté avec Mireille Martin, une affaire de voisinage éclaboussant Hervé Aimée et, aussi, l’accident de Yatin Varma, auraient dû quitter leur poste.

 

Evoquant l’affaire MITD, le leader de l’opposition, Alan Ganoo, indique, de son côté, qu’il ne compte pas consulter le dossier du Fact-Finding Committee institué pour enquêter sur une affaire de pédophilie alléguée. «Je ne veux pas me rendre complice de cette affaire», souligne-t-il.

 

Par ailleurs, les trois intervenants de cette conférence de presse ont dit apporter leur soutien au syndicaliste Rashid  Imrith et aux fonctionnaires au sujet de l’attente autour de la publication du rapport Errors, Omissions and Anomalies du PRB 2013.