Publicité

Le gouvernement français fait bloc autour du ministre de l’Intérieur accusé de racisme

11 septembre 2009, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

Le gouvernement français défend le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, dont une partie de l''opposition demande la démission à la suite de la diffusion de propos apparemment racistes tenus par le ministre de l''Intérieur.

Le ministre français de l’Intérieur, Brice Hortefeux (photo), fait l’objet des critiques de l’opposition et  des mouvements anti racistes après la diffusion des propos, estimés racistes, lors d’un rassemblement de son parti politique.

C''est un enregistrement vidéo diffusé sur internet qui est à l''origine de l''affaire. Tourné le 5 septembre sur le campus d''été des Jeunes UMP, dans les Landes, il montre Brice Hortefeux s''adressant à un jeune militant d''origine maghrébine, qui sollicite une photo en sa compagnie.

Le ministre dit, aux côtés de Jean-François Copé, président du groupe UMP de l''Assemblée nationale, hilare : "Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C''est quand il y en a beaucoup qu''il y a des problèmes."

Brice Hortefeux a assuré lui qu''il faisait référence au "prototype auvergnat" du jeune militant et non à une origine ethnique supposée. Quant à la phrase sur le problème du nombre, elle concerne le nombre de candidats à une photographie avec lui, explique Brice Hortefeux.

Le militant UMP présent sur cette vidéo a défendu le ministre en déclarant qu''il ne s''était pas senti insulté.
"Je connais bien Brice Hortefeux, et je trouve complètement incongru d''imaginer qu''il puisse avoir du racisme dans son coeur. C''est pas un type comme ça, c''est un type qui est drôle, qui blague tout le temps", a dit la ministre de l''Economie Christine Lagarde sur Canal+.

Pour elle, il s''agit d''une polémique orchestrée par l''opposition. "Ce sont surtout des polémistes, des gens qui sont hostiles, contre lui et qui veulent le casser qui sont en train de faire monter une sauce", a-t-elle ajouté.
 
"Je suis révoltée par un procès médiatique absolument misérable", a dit de son côté la ministre de la Santé Roselyne Bachelot sur France 2. Le ministre de l''Education Luc Chatel nie tout propos raciste, parlant de "harcèlement" et refusant toute démission.

Ces soutiens s''ajoutent à ceux de plusieurs autres ministres et du chef du gouvernement François Fillon.

(Source : Reuters)