Publicité

Le FMI réclame des moyens supplémentaires auprès du G20

20 avril 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Le FMI réclame des moyens supplémentaires auprès du G20

Le Fonds monétaire international est en passe d''''atteindre son objectif d''une augmentation de ses ressources d''au moins 400 milliards de dollars, même si tout pourrait ne pas être bouclé ce vendredi à Washington, où sont réunis les ministres des Finances des pays du G20.

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde,Lagarde, compte avoir un chiffre. Et tout porte à croire qu''elle y parviendra au vu des dernières promesses rendues publiques par plusieurs pays avant le début de ces réunions de printemps à Washington.

Exception notable, les Etats-Unis, premier actionnaire du Fonds, se sont refusés à débourser le moindre dollar supplémentaire. La position inflexible de Washington a d''ailleurs contraint Mme Lagarde à revoir ses ambitions initiales à la baisse, après avoir estimé en janvier les besoins du Fonds à quelque 600 milliards de dollars.

Le FMI peut actuellement engager jusqu''à 382 milliards de dollars, selon le dernier point hebdomadaire sur ses ressources. Mme Lagarde, soutenue par les Européens, veut rajouter au moins 400 milliards de dollars à ce total. Elle peut d''ores et déjà compter sur quelque 320 milliards grâce à l''engagement pris par le Japon, à hauteur de 60 milliards, sur celui de trois pays scandinaves (Suède, Norvège et Danemark), avec un peu plus de 26 milliards, sur celui de la Pologne, de 8 milliards, et enfin sur celui de la Suisse et d''autres pays non identifiés, à hauteur de 26 milliards de dollars. Ces nouvelles contributions viennent s''ajouter à celles des pays de la zone euro qui ont promis près de 200 milliards de dollars en janvier. Toutefois la Chine et d''autres pays émergents comme le Brésil se font attendre.

La Française a estimé que ces sommes seraient utiles face aux problèmes de l''économie mondiale, dont "le chômage élevé, durable dans beaucoup de coins du monde", une croissance "lente" ou encore "de potentielles hausses des prix du pétrole".

Source : AFP