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Le FIDA a investi 250 millions de dollars au Mozambique

16 novembre 2010, 00:00

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Le FIDA a investi 250 millions de dollars au Mozambique

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a investi quelque 250 millions de dollars au Mozambique pour financer des projets dans le domaine agricole ainsi que dans d''''autres secteurs connexes.

Cette annonce a été faite par le ministre mozambicain de la Planification et du développement, Aiuba Cuerenia, lors d''un atelier destiné à évaluer les projets mis en place par le FIDA dans le sud et l''est de l''Afrique, a rapporté l''agence de presse mozambicaine AIM.

"Depuis le début des opérations du FIDA en 1983, le Mozambique a bénéficié d''investissements d''un montant total de 250 millions de dollars par le biais de prêts et de fonds de participation. Ce soutien contribue à réduire la pauvreté dans le pays", a indiqué M. Cuereneia.

Les projets du FIDA au Mozambique couvrent des domaines tels que l''agriculture, la pêche et l''accès aux marchés en milieu rural.

Au Mozambique, le secteur agricole contribue pour 22 % au PIB. C''est le principal moteur de la croissance générale. Environ 80 % de la main-d''œuvre travaille dans ce secteur, la majorité pratiquant l''agriculture de subsistance à petite échelle. Quelques fermes commerciales tirent des revenus de l''exportation de produits comme les crevettes, le poisson, le coton, le sucre, le bois d''œuvre, le tabac et les noix de cajou. Récemment, le gouvernement a fait de la production alimentaire une priorité et a conçu un plan d''action pour atteindre cet objectif.

Par ailleurs, l''''ACDI ( Agence canadienne de développement international) collabore avec d''autres donateurs pour aider le ministère de l''Agriculture à améliorer la production agricole et la sécurité alimentaire. Cette aide permettra d''accélérer la mise en œuvre du programme national de développement de l''agriculture du Ministère. De concert avec ses partenaires mozambicains et canadiens, l''ACDI s''emploie à stimuler la production agricole grâce à la diffusion de nouvelles technologies, à l''accès accru aux marchés, à la remise en état des réseaux d''irrigation, au renforcement des associations d''agriculteurs et à une meilleure gestion des terres.

Quelques exemples de cett assistance canadienne: Des services de vulgarisation, de l''assistance technique et de la formation seront offerts à 400 000 agriculteurs. Environ 6 % des fermes compteront au moins une personne membre d''une association d''agriculteurs, qui transmettra ses connaissances sur les nouvelles techniques de production et sur les moyens d''accéder aux marchés agricoles. La proportion de la population ayant accès à de l''eau potable passera de 41 % (dans les régions rurales) et de 37 % (dans les régions urbaines) à environ 53 %.