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Le Conseil des Religions devient membre de l’African Council of Religious Leaders

2 juin 2009, 00:00

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Le Conseil des Religions devient membre de l’African Council of Religious Leaders

Le Conseil des Religions adhère à l’African Council of Religious Leaders, à travers son intégration dans l’organisation américaine Religion for Peace.

A présent, le conseil est chargé de créer un réseau des groupes interreligieux représentatifs des cinq îles de l’océan Indien.

C’est la raison de la visite du Dr Mustafa Y. Ali, secrétaire général de l’African Council of Religious Leaders et représentant africain du World Council of Religions for Peace, à Maurice. Depuis quelques jours, il a rencontré divers chefs religieux mauriciens siégeant au sein du Conseil des Religions. Au menu des discussions, les responsabilités incombant à cet organisme via ses nouvelles affiliations.

La mission du Conseil des Religions mauricien de créer et gérer ce réseau dans l’océan Indien lui a été attribué, parce que Maurice est le pays de la région à en avoir pris l’initiative.

«L’African Council of Religious Leaders compte sur Maurice pour initier la coordination des organisations interreligieuses de la région: à Maurice, La Réunion, Madagascar, les Seychelles et les Comores», explique le Dr Mustafa Ali.

«L’objectif, en créant une plate-forme de leaders religieux est d’encourager l’unité entre les religions. Dans ce sens, celle-ci pourra agir dans les cas d’urgence. Par exemple, en cas de conflits dans le pays. Car souvent la religion est utilisée pour enclencher ou créer des hostilités dans les pays d’Afrique», poursuit-il.

De son côté, Homa Mungapen, coordinatrice pour le Conseil des Religions, soutient que la «sensibilité commune» qui caractérise les îles de l’océan Indien constituera une base dans ce dialogue interreligieux.

«Maurice, Madagascar et la Réunion ont déjà chacun un Conseil des Religions. Il reste les Comores et les Seychelles. Nous sommes en train de les aider à constituer les leur. Ainsi, nous pourrions peut-être organiser une première réunion avec tous les conseils vers novembre…», déclare-t-elle.

Toutefois, la coordinatrice tient à ajouter aux propos du Dr Mustafa Ali le fait que ce réseau n’aura pas pour but de «mettre en avant les rites ou rituels de chaque religion».

«Cette plate-forme de leaders religieux pourra aider la société de chaque pays à se transformer. Nous mèneront également des actions sociales. Par exemple: par rapport au VIH-sida, la drogue ou la corruption. Nous partagerons nos forces et nos faiblesses, afin de consolider nos pays», conclut-elle.