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Le Commonwealth défend les îles menacées par le réchauffement

27 novembre 2009, 00:00

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Le Commonwealth défend les îles menacées par le réchauffement

Les dirigeants du Commonwealth mettront l''''accent sur le sort des petites nations insulaires menacées par la montée du niveau des mers lorsqu''ils se réuniront vendredi à Port-of-Spain pour préparer la conférence de Copenhague sur le climat, du 7 au 18 décembre.

La moitié environ des 53 pays du Commonwealth, pour la plupart d''anciennes colonies britanniques, sont des nations insulaires.

Les dirigeants du groupe et leur hôte, le Premier ministre de Trinité et Tobago Patrick Manning, ont déclaré que leur sommet de trois jours avait pour objectif de formuler un message ferme en faveur d''une coopération dans le but de limiter le réchauffement climatique.

Le secrétaire général du Commonwealth, Kamalesh Sharma, a dit à Reuters que le groupe s''efforcerait de donner "une voix et une aide" aux petites îles telles que les Maldives, dans l''océan Indien, et Tuvalu et Kiribati (photo), dans le Pacifique, dont l''existence même est menacée.

Patrick Manning a souligné que de petits pays des Caraïbes étaient aussi vulnérables aux ouragans dont la fréquence a augmenté avec le réchauffement climatique.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre Lars Lokke Rasmussen se joindront vendredi aux discussions sur le climat des dirigeants du Commonwealth.

Bien que la plupart des pays aient perdu l''espoir de parvenir à Copenhague à la conclusion d''un traité contraignant, les perspectives d''accord politique se sont améliorées avec les promesses faites par la Chine et par les Etats-Unis de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Mais les partisans d''un accord international ferme et contraignant estiment qu''il faut faire davantage.

Le traité final, dont on s''attend maintenant à ce qu''il soit adopté seulement l''an prochain, est appelé à remplacer le traité de Kyoto, qui vient à expiration en 2012.

Les dirigeants du Commonwealth devraient aussi discuter d''une demande d''adhésion du Rwanda francophone dont le président Paul Kagamé souhaite un rapprochement avec l''Afrique anglophone.

Certains mouvements de défense des droits de l''homme ont affirmé leur opposition à une admission du Rwanda qui, selon eux, ne répond pas aux normes internationales de justice et de liberté.

Le sommet de Port of Spain pourrait aussi évoquer l''éventualité d''une réadmission future du Zimbabwe qui a quitté le Commonwealth en 2003 à la suite de critiques sur les conditions dans lesquelles a eu lieu la réélection du président Robert Mugabe.

(Source : Reuters)