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Le Collectif des Femmes pour le Changement dresse un constant « inquiétant »

29 juillet 2012, 00:00

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Le Collectif des Femmes pour le Changement dresse un constant « inquiétant »

Les membres du Collectif des Femmes pour le Changement se sont réunis, ce dimanche 29 juillet, à Réduit. L’occasion pour eux de faire état d’un constat « inquiétant » de la situation de la femme mauricienne.

Augmentation du coût de la vie, endettement, problèmes sociaux… Ce sont entres autres les thèmes abordés lors de l’assemblée du Collectif des Femmes pour le Changement, ce dimanche 29 juillet, à l’auditorium Octave-Wiéhé, à Réduit. Si l’objectif de réunir 1000 femmes lors de cet évènement n’a pas été atteint, les organisateurs se félicitent quand même d’avoir franchi un grand pas dans le combat contre la discrimination à l’égard des femmes.

Elles étaient une dizaine d’oratrices pour  énumérer une série de problèmes sociaux dont les femmes sont les premières victimes. Ce rassemblement est une initiative du fondateur de l’Observatoire de la Démocratie, Jack Bizlall, qui était également présent à cette occasion. A l’issue de trois de mois de réflexion, le Collectif des Femmes pour le Changement ont fait un constat de la situation de la femme au sein de  la société mauricienne.

« Nous avons dressé une liste de problèmes et nous pouvons dire que la situation est insoutenable, et l’endettement frappe la majorité des foyers. Aujourd’hui, nous voulons montrer que les femmes sont tout aussi capables que les hommes d’être à la tête du Parlement, ou du judiciaire », a déclaré Daisy Antonio, membre du collectif et qui présidait  l’assemblée  de ce dimanche.

Parmi les autres thèmes qui ont été abordés : la corruption dans les institutions du pays, la prostitution qui touche non seulement les femmes mais aussi les enfants, ou encore la pauvreté.

Dans son intervention, la syndicaliste Rehana Ameer a mis l’accent sur les discriminations à l’égard des femmes dans le domaine du travail. « Les licenciements deviennent choses communes et les premières victimes sont les femmes. Un travail, c’est la dignité d’une personne », a-t-elle déclaré. Rehana Ameer a également lancé un appel aux femmes afin que ces dernières dénoncent tout acte de discrimination.