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Le Centre Culturel Islamique organisera le Hadj jusqu’à nouvel ordre, assure son président
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Le Centre Culturel Islamique organisera le Hadj jusqu’à nouvel ordre, assure son président
Le Centre culturel islamique organisera le Hadj 2012 jusqu’à nouvel ordre. C’est l’assurance donnée par son président Farhad Aumeer qui répondait à ses détracteurs, les accusant d’avoir terni sa réputation.
« Je n’ai rien à me reprocher. J’ai les mains propres ! » a martelé le président du Centre culturel islamique, Farhad Aumeer. Ce dernier se dit victime d’une campagne de harcèlement. Face à la presse, ce jeudi 19 avril, au ministère des Arts et de la Culture, il a levé le voile sur ce qu’il qualifie de critiques infondées qui lui ont fait du tort. D’emblée, il a énuméré le rôle du CCI dans la promotion de la culture islamique.
Farhad Aumeer a également condamné les critiques de ceux qui, selon lui, disent que le CCI ne fait rien pour promouvoir la culture islamique. « Nous avons la volonté de travailler sur deux principaux axes qui sont la culture et le Hadj. La culture est une de nos priorités. Entre 2005 à 2009, le CCI a tenu une quarantaine d’événements. J’ai été nommé à la tête du centre, et jusqu’aujourd’hui nous avons organisé pas moins de 72 activités culturelles », a-t-il déclaré.
Farhad Aumeer a donné l’assurance que le CCI organisera le Hadj 2012 « jusqu’à nouvel ordre ». Rappelant le rôle du CCI dans l’organisation du Hadj, il déplore le fait que certains s’en prennent à lui sur des points qui ne le concernent pas. « Nous agissons en tant que facilitateur. Tel est le rôle du CCI dans l’organisation du Hadj. Nous nous occupons principalement de l’enregistrement des pèlerins, de la sélection des opérateurs et nous qui lançons les appels d’offres chaque année », a-t-il précisé.
Il rappelle que tout ce qui concerne le logement et le transport des pèlerins en Arabie Saoudite relève de la responsabilité des autorités saoudiennes seulement. « C’est pourquoi nous avons prévu de réaliser un projet qui nous tient à cœur qui est la construction de maisons pour loger les Mauriciens en pèlerinage », a-t-il déclaré.
Il pointe du doigt quelques opérateurs qui ne respectent pas certaines conditions pour la tenue du Hadj. « 90 % des opérateurs font leur travail correctement », déplore-t-il. Il tenait également à préciser qu’il bénéficie du soutien des membres du gouvernement. « Si des Hadjis viennent en masse me dire que je fais mal mon travail, je dois partir. Mais jusqu’ici, tel n’est pas le cas », a-t-il conclu.
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