Le skipper du catamaran secouru à la Réunion a écopé d’une contravention pour avoir navigué avec une fausse immatriculation. Il devait de nouveaux êtres entendus ce jeudi 29 décembre. Tout comme ses deux membres d’équipage.

Joseph Fernando Wavalegi, 56 ans, le skipper sri-lankais du catamaran secouru par les autorités françaises à la Réunion le jeudi 22 décembre a finalement pu rentrer chez lui dans l’après-midi du mercredi 28 décembre. Comme les deux membres de son équipage, il a été arrêté et cueilli à sa descente du Mauritius Pride tôt hier matin par les officiers de la brigade anti-drogue et anti-contrebande pour un interrogatoire serré.

Les trois hommes ont toutefois fait un même récit des événements qui les ont conduits au large de St-Benoit, à l’île sœur. Ils soutiennent avoir emmené des touristes en balade de Rivière-Noire à Mahébourg. Et que c’est sur le chemin du retour qu’ils ont eu une panne de carburant.

Lasituation s’est dégradée quand ils se sont retrouvés à la dérive, en haute mer. Avec les vents forts, leur voile s’est brisée et ne purent contacter les garde-côtes avec leur téléphone portable ou leur radio de fortune, faute de réseau.

Hier, mercredi 28 décembre, les enquêteurs placés sous la direction de l’adjoint au commissaire de police Ravin Sooroojebally se sont donc appesantis à corroborer le récit des naufragés. Non sans perquisitionner leurs domiciles. Rien de compromettant n’ayant été trouvé chez eux, les trois hommes ont pu rentrer chez eux.

Le skipper a été pris en contravention pour avoir navigué avec l’immatriculation d’un autre bateau. Il risque l’annulation de son permis. Il doit, avec ses deux compagnons, se rendre de nouveau à la brigade antidrogue pour un autre volet de leur interrogatoire. L’entrepreneur qui a loué ce bateau à la femme d’un médecin est aussi attendu.