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L’alliance MMM-MSM réclame la tête du ministre Jeetah

24 août 2013, 14:00

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L’alliance MMM-MSM réclame la tête du ministre Jeetah

Les dirigeants de l’alliance MMM-MSM critiquent vertement le ministre de l’Enseignement supérieur, Rajesh Jeetah. Selon sir Anerood Jugnauth (SAJ) et Alan Ganoo, depuis qu’il a pris possession de ce ministère, plusieurs zones d’ombre planent dans l’éducation tertiaire dont la création de l’EIILM.

 

«Bizin met fin a sa saga la. Depi kreasion EIILM en 2006 tou bann problem ine commence», attaque Alan Ganoo, lors du point de presse conjoint MMM-MSM, ce samedi 25 août. Conférence à laquelle Paul Bérenger était absent, en raison d’une intoxication alimentaire. Toutefois, Alan Ganoo a rassuré ceux présents en disant que l’intoxication était sans aucune gravité. 

 

L’alliance a notamment mis l’accent sur les «zones d’ombre» dans le ministère de Rajesh Jeetah. Plus particulièrement, en ce moment, concernant l’affaire de la Tertiary Education Commission (TEC). D’ailleurs, selon sir Anerood Jugnauth et Alan Ganoo, l’université continue à opérer dans l’illégalité et ce sont les étudiants qui en sont les victimes. «Alors que les Jeetah eux sont des protégés du gouvernement et que Rajesh Jeetah n’est pas digne d’être un ministre», affirme SAJ.

 

Alan Ganoo, a fait mention de l’University Grants Commission (UGC) en disant que la commission n’a donné aucune autorisation aux universités d’opérer en dehors du territoire indien. L’instance aurait averti les parents ainsi que les élèves que plusieurs institutions à Maurice ne sont pas accréditées et dont les certificats ne sont pas reconnus au niveau international.

 

SAJ a aussi mis l’accent sur le «knowledge hub» qui, selon lui, a pris un sacré coup. «Nou sipose ena enn knowledge hub d’excellence, ki rekonet internationalman. Mais nou pei ine vint enn lieu universiter malsain et sa pe afekte nou limaz». Il a évoqué des «conflits d’intérêt» existant au sein des membres de la famille Jeetah en faisant référence à l’aveu du ministre, celui d’être un «trustee de l’EIILM» fait à l’Assemblée générale. Alors que, lors d’une autre conférence de presse il avait complètement nié ses faits. Et, peu de temps, après son père est venu confirmer qu’il était bel et bien un «trustee».