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La Transport Industry Workers Union fait appel à l’Etat pour redresser la CNT
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La Transport Industry Workers Union fait appel à l’Etat pour redresser la CNT
Les représentants des employés de la Compagnie Nationale de Transport (CNT) sont d’avis que la direction de cette société est en train de la mener vers le gouffre, malgré son plan de restructuration.
La Transport Industry Workers Union (TIWU) souhaite donc que l’Etat réagisse. «D’un côté, l’Etat dit vouloir aider les entreprises en difficulté, de l’autre, le ministre du Transport, à qui nous avons écrit plusieurs lettres concernant les problèmes rencontrés à la CNT, ne nous répond jamais. Y-a-t-il deux politiques au sein du gouvernement?», s’interroge Hamrag Roy, président de la TIWU.
Ce syndicat soutient que le plan de restructuration, élaboré par la direction de la CNT, n’est pas convenable.
«La direction doit demander plus qu’une aide de Rs 38 millions à l’Etat. Il nous faut davantage pour attaquer les Rs 84,4 millions de déficit de la CNT. Si le gouvernement nous donne cet argent, nous, les travailleurs, sommes disposés à faire des sacrifices», déclare-t-il.
Des sacrifices, les employés sont prêts à en faire pour sauver la CNT, mais pas au point d’être licenciés à la chaîne. Ils soutiennent que depuis le dernier rapport Deloitte- qui dit que la compagnie compte de nombreux éléments en trop- la direction révoque des employés à tort et à travers.
«En l’espace de trois semaines, une vingtaine de travailleurs ont été limogés. La direction les met à la porte pour la moindre petite erreur. Ce sont surtout ceux faisant partie du NRB qui sont licenciés. Rien que la semaine dernière, 52 travailleurs ont été appelés devant le comité disciplinaire», explique Hamrag Roy.
Cela ferait partie du plan de restructuration, comme d’autres mesures telles que la diminution de 25% du paiement des heures supplémentaires aux petits travailleurs, notamment conducteurs, contrôleurs et mécaniciens, ou encore la réduction des autobus en circulation.
«Pourquoi le ministre du Transport ne réagit-il pas?», «Pourquoi est-ce que la NTA reste silencieuse face à ces actions?», les questions fusent dans la tête des employés de la CNT.
Ceux qui sont toujours au service de la compagnie sont frustrés, stressés et ont peur quant à leur avenir au sein de celle-ci.
Pour eux, outre l’intervention du gouvernement, une autre solution qui contribuerait à éclaircir la situation à la CNT serait l’organisation d’une table ronde réunissant la direction et les employés.
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