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La responsabilité parentale et l’éducation au centre de la lettre pastorale de Mgr Maurice Piat
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La responsabilité parentale et l’éducation au centre de la lettre pastorale de Mgr Maurice Piat
Dans sa lettre pastorale 2010 l’Evêque de Port-Louis compte encore une fois sensibiliser les parents sur leur responsabilité quant à l’éducation de leurs enfants. Le Vicaire Général, Jean-Maurice Labour nous a donné un bref aperçu des points forts de la lettre de Mgr Maurice Piat.
Mgr Maurice Piat présentera la Lettre Pastorale 2010 lors d’un point presse, le 16 février 2010. Elle s’intitule «Solidaire avec les Parents - Eduquer pour le développement humain intégral de la personne». Interrogé en le 12 février, le Vicaire Général du diocèse de Port-Louis a accepté de livrer quelques détails du mandat de carême 2010.
«Cette année, la Lettre Pastorale se focalise sur la responsabilité éducative des parents. Mgr Maurice Piat souligne le scandale de l’échec scolaire, qui atteint 50% des élèves du primaire (soit 35% d’échec et 15% d’abandon)», confie le Père Jean-Maurice Labour.
Mgr Maurice Piat est très préoccupé de la situation des familles dans la société mauricienne. Déjà, dans la Lettre Pastorale 2009, l’Evêque de Port-Louis demandait aux parents de prendre conscience de leur responsabilité familiale, que ce soit au sein de leur couple, ou dans l’encadrement de leurs enfants. La Lettre Pastorale 2010 va plus loin par rapport à cette dernière responsabilité.
Jean-Maurice Labour révèle que l’Evêque de Port-Louis identifiera, dans la Lettre Pastorale 2010, toutes les maladies qui paralysent le système scolaire. « Mgr Maurice Piat abordera surtout l’introduction du kreol à l’école, qui devient un des enjeux des futures élections générales», déclare le Vicaire Général du diocèse de Port-Louis.
Le porte-parole de l’Eglise catholique assure que l’institution poursuivra ses efforts pour que le kreol soit introduit à l’école comme une langue à part entière et comme sujet optionnel, au même titre que les langues orientales.
Le Père Jean-Maurice Labour réfute les arguments de ceux qui montrent de la réticence face à l’introduction du kreol dans le cursus scolaire. « C’est absurde de dire que l’usage du Kreol à l’école renfermera les enfants dans le kreol. Les élèves qui étudient l’hindi ne se renferment pas dans cette langue, ils en maitrisent d’autres également. Pourquoi donc faire l’amalgame dans le cas du kreol?», s’interroge le Vicaire Général.
Jean-Maurice Labour explique qu’en introduisant le kreol à l’école, on y introduit la culture de l’enfant créole. « L’absence du kreole à l’école, c’est la déculturation de cet élève. Il faut lui donner la possibilité d’apprendre, ce qu’il ne connait pas, par le biais de sa langue maternelle », déclare le Vicaire général.
A partir de mardi, donc, la réflexion sur la question de l’éducation et sur le rôle des parents animeront les esprits plus particulièrement au sein de la communauté catholique.
 
 
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