Les élus de la majorité au conseil général ont adopté une motion (photo) contre la suppression des postes au sein de l’Education Nationale.

Cette mesure (suppression des postes)  touchant l’Education Nationale découle de la mise en œuvre d’une disposition de la loi de Finances 2011, caractérisée par des restrictions importantes au budget de l’Etat. Face à cette décision, La Réunion doit faire face à deux facteurs spécifiques : la progression démographique et le rattrapage des retards structurels.

Cette motion adoptée ce mercredi 16 février vise à réaffirmer le soutien des Conseillers Généraux à la communauté éducative et aux associations de parents d’élèves.

Le Conseil Général interpellera officiellement le gouvernement sur les conséquences de cette mesure particulièrement pénalisante à La Réunion et sur la nécessité de mettre en place des moyens adaptés à la priorité de l’éducation des jeunes Réunionnais.

Par ailleurs, 200 personnes (essentiellement des professeurs) se sont rassemblées mercredi après-midi devant le Rectorat. En colère, elles ont demandé à être reçues par Mostafa Fourar, et  ont scandé leur revendication : Non aux suppressions de postes.

Mercredi  après-midi, une délégation a été reçue par Mostapha Fourar. Au sortir de cette réunion extraordinaire, la déception se lisait sur les visages. Un signe que le message n’est pas passé...Qu’à cela ne tienne, répliquent les manifestants : la grève continue.

Les syndicats ont invité d’autres établissements à rejoindre le mouvement. Une nouvelle journée de grève est annoncée pour demain au lycée Horizon au Moufia. Ce matin, trois lycées (Vue-Belle, qui a ouvert le bal la semaine dernière), Victor-Schoelcher (Saint-Louis) et Julien-de-Rontaunay (Saint-Denis)) étaient encore bloqués. Combien seront-ils demain (ce jeudi 17 février)

Le Journal de l’Ile de La Réunion, 16 février 2011.