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La ministre Seebun sur l’avortement: «Privilégier la vie malgré les difficultés…»

29 juillet 2009, 00:00

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La ministre Seebun sur l’avortement: «Privilégier la vie malgré les difficultés…»

Le CD lancé par le Mouvement d’Aide à la Maternité (MAM) le 28 juillet, à la découverte de la sexualité, a reçu les félicitations de la ministre de la Femme qui en a profité pour se prononcer sur l’avortement.

Indira Seebun se dit fière des associations qui s’engagent corps et âme dans des combats pour venir en aide aux filles-mères et aux femmes en difficulté. Elle explique, à cet effet, qu’il est important «de privilégier la vie» sur le dossier de l’avortement. Elle félicite donc MAM pour son initiative.

Cette ONG prévoit tout un programme d’aides pour encadrer les femmes qui veulent s’en sortir sur le plan économique. «Il y a des organismes pour encadrer celles qui font face à des grossesses indésirées… Et le ministère de la Femme et MAM sont là pour encadrer ces personnes… Il ne faudrait pas qu’une adolescente se sente inférieure aux autres si elle tombe enceinte malgré elle…», fait ressortir la ministre Seebun.

Ce message, qui devrait rassurer plus d’uns, révolte ceux qui sont pour l’avortement.

Touria Prayag, chargée de cours au DCDM, estime, elle, qu’il y a toujours eu des organisations pour encadrer les femmes en difficulté. Elle constate que la position de la ministre de la Femme rend compte d’une incompréhension des enjeux. «Et les filles et femmes qui se font violées, qui subissent des incestes et tombent enceinte, doivent-elles garder le bébé parce qu’il y a des organisations pour les aider à avoir une maternité organisée?», se demande-t-elle.

Pour elle, la prise de position de la ministre est une manière subtile de dire aux femmes de ne pas choisir de garder leur enfant ou pas car le gouvernement et les ONG peuvent les encadrer.

Quant à Indira Seebun, elle s’est plusieurs fois prononcée sur l’importance d’un bébé pour une femme, même si la femme est seule et sans support. «Nous avons de quoi les soutenir et les encadrer», maintient-elle.