Publicité

La fin du cauchemar politique pour la Belgique ?

6 décembre 2011, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

La fin du cauchemar politique pour la Belgique ?

Le roi Albert II a nommé un gouvernement de coalition dirigé par Elio Di Rupo  (PHOTO), 540 jours après les dernières élections législatives.

Ce gouvernement de coalition dirigé par le socialiste francophone Elio Di Rupo. Elio Di Rupo, 60 ans, ne bénéficiera d''''aucun état de grâce face aux marchés et à la pression des indépendantistes flamands.La prestation de serment du nouveau chef du gouvernement, de ses 12 ministres et 6 secrétaires d''État aura lieu ce mardi après-midi .La coalition est composée de six partis. Les changements sont peu nombreux par rapport à l''équipe sortante. Seule différence notable, les socialistes flamands, dans l''opposition jusqu''ici, rejoignent dans la majorité les socialistes francophones et les libéraux et démocrates-chrétiens, tant flamands que francophones. Les Verts et les nationalistes flamands restent dans l''opposition. (Le Point.fr).

Zone euro : Lagarde salue le plan franco-allemand

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a salué lundi l''accord franco-allemand en vue d''un nouveau traité européen, estimant toutefois qu''il ne serait "pas en soi suffisant" face à une situation économique "extrêmement grave". Il  en faudra beaucoup plus pour que la situation dans son ensemble soit réglée et que la confiance revienne, aux marchés non seulement, mais aussi aux investisseurs, aux consommateurs, et à ceux qui doivent mettre en route leur stratégie pour les deux, trois ou quatre prochaines années, qui veulent savoir où ils vont ouvrir de nouvelles usines, où ils vont investir, a estimé la directrice du FMI.

M. Sarkozy et Mme Merkel sont parvenus lundi à Paris à un accord sur un "nouveau traité européen" qui doit permettre des sanctions automatiques pour les Etats qui laisseraient filer leur déficit budgétaire. (Le Monde.fr).

L''avenir de l''Afghanistan en discussion

La communauté internationale s''est réunie lundi à Bonn, en Allemagne, pour rassurer Kaboul sur son soutien après le retrait programmé des 130 000 soldats de l‘Otan en 2014. « Les Etats-Unis entendent rester aux côtés de nos amis en Afghanistan », a assuré la secrétaire d''Etat américaine, Hillary Clinton. « Nous ne vous laisserons pas livrés à vous-mêmes », a renchéri Berlin. Dans les faits, le ralentissement de l''activité économique en Europe, la crise de la zone euro et les tensions avec le Pakistan et l''Iran pourraient entamer leur détermination.

Trois sujets figuraient au menu des discussions : la sécurité, la réconciliation nationale et l''aide internationale. Mais l''absence lundi de deux acteurs incontournables du processus de paix en Afghanistan, les talibans et le Pakistan laissait des diplomates songeurs sur l''efficacité de la conférence. Les pays participants espèrent laisser en place un gouvernement afghan assez fort après 2014. Mais l''enthousiasme qui prévalait à la première conférence de Bonn après la chute du régime taliban en 2001 s''est évanoui depuis face aux difficultés. Sur le terrain, l''insurrection des talibans s''intensifie, tandis que les 306?000 soldats et policiers afghans, formés à partir de zéro, peinent à prendre le relais de l''Otan pour assurer la sécurité.(20minutes.fr).

Résultats de la présidentielle : la RDC sous tension

La tension est extrême en République démocratique du Congo (RDC) où la Commission électorale pourrait annoncer ce mardi, tard dans la soirée, les résultats complets provisoires de la présidentielle du 28 novembre, qui laissent craindre de violentes réactions dans le camp du perdant. Organisé de façon chaotique, le double scrutin présidentiel et législatif à un tour a été émaillé de violences meurtrières, entaché d''irrégularités et de soupçons de fraudes.

Le président sortant, Joseph Kabila, 40 ans, élu en 2006, y confirme son avance (46,4 %) et précède d''environ 1,3 million de voix l''opposant Etienne Tshisekedi (36,2 %), 78 ans, qui rejette ce décompte depuis le départ. Les autres candidats sont loin derrière les deux rivaux.

(Le Monde.fr).