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La dette domestique du gouvernement augmente de Rs 3,5 milliards en un an

27 juin 2011, 00:00

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La dette domestique du gouvernement augmente de Rs 3,5 milliards en un an

La dette domestique du gouvernement central est en hausse constante depuis 2010. Elle a en outre connu une accélération inquiétante de mars à 2011 à mai 2011.

La dette publique a augmenté de Rs 1,5 milliards environ en un mois, passant de Rs 128,9 milliards en avril 2011 à Rs 130,4 milliards un mois plus tard, soit en mai de la même année. Et en 12 mois, soit de mai 2011 a mai 2010, la dette du gouvernement central est passée de Rs 126,9 milliards à Rs 130,4. Ce qui représente une hausse de Rs 3,5 milliards en une année, soit environ Rs 291 millions en moyenne mensuelle.

Pourtant ces trois derniers mois, on a assisté à une accélération plus inquiétante. Durant cette période, la dette du gouvernement central a enflé de manière considérable : de Rs 1 milliard entre mars et avril et de Rs 1,5 milliards entre avril et mai. On a également observé une hausse soudaine de Rs 1,2 milliards entre janvier et février de cette année. C’est en octobre 2010 que la dette du gouvernement a atteint son plancher à Rs 125 milliards.

En terme d’obligations émises à l’origine par le gouvernement, ce sont surtout sur les bons à long terme, dont les bons de cinq ans, que le gouvernement est le plus endetté, soit Rs 54 milliards. En deuxième lieu, le gouvernement est également endetté sur les bons à moyen terme, essentiellement des Treasury Notes de 2, 3 et 4 ans, qui représentent Rs 42 milliards de dette. Enfin, le gouvernement a émis aussi chaque semaine des bons du trésor de trois, six et douze mois, des bons à court terme sur lesquels il doit près de Rs 34 milliards.

Les chiffres susmentionnés ont été compilés et rendus publics par la Banque de Maurice qui est le financier du gouvernement. Cela n’inclut pas les dettes des corps parapublics tombant sous la responsabilité de l’Etat comme la State Trading Corporation ou le Central Electricity Board. Les chiffres susmentionnés n’incluent pas non plus des emprunts contractés à l’étranger pour financer de grands chantiers comme le développement du réseau routier, par exemple. Si on ajoute tout cela, on ne devrait pas être loin d’une dette qui représenterait près de 60 % du Produit Intérieur Brut (PIB), ce qui est considéré comme le seuil fatidique par de nombreuses institutions financières internationales.