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La CSG-Solidarité veut avoir son mot à dire sur le rapport du Pay Research Bureau

25 mai 2011, 00:00

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La CSG-Solidarité veut avoir son mot à dire sur le rapport du Pay Research Bureau

La Confédération syndicale de gauche (CSG-Solidarité) revendique le droit à la négociation sur les conclusions du Pay Research Bureau (PRB). La confédération s’aligne également sur la demande pour un rapport biennal.

CSG-Solidarité se dit en faveur de la position adoptée par le président de la Fédération des syndicats du secteur public (FSSP), Rashid Imrith, en marge de la publication du rapport du PRB l’année prochaine. Les principaux animateurs de cette confédération ont animé une conférence de presse, ce mercredi 25 mai, pour réclamer que le rapport du PRB soit désormais publié chaque deux ans.

Actuellement, l’institution qui a pour mission de revoir régulièrement les conditions d’emploi au sein de la fonction publique, rend publiques ses recommandations chaque quatre ans. La confédération réclame donc la publication d’un rapport préliminaire qui sera discuté entre les représentants des fonctionnaires et l’Etat.

Les procédures dans leur forme actuelle ne prévoient que des consultations. Par contre, le fonctionnaire adhère totalement aux recommandations du PRB en signant une Option Form.

«Nous demandons que, dorénavant, le rapport du PRB soit publié tous les deux ans et soit sujet à des négociations collectives qui déboucheront sur un accord collectif signé entre les Fédérations/Confédérations et l''''Etat, selon les conditions spécifiées dans l''Employment Relations Act», revendique la CSG-Solidarité.

Dans le cadre de la publication du rapport l’année prochaine, la CSG-Solidarité réclame qu’un rapport préliminaire soit soumis aux discussions à la signature d’un accord entre  les principaux dirigeants syndicaux. Une fois que le principe d’accord collectif sera agréé, l’Option Form deviendra obsolète, précise les syndicalistes.

Cette position de la CSG-Solidarité est exactement la même que celle adoptée par Rashid Imrith qui vient de créer une nouvelle fédération de syndicats de fonctionnaires. La confédération égratigne au passage les deux principaux dirigeants syndicaux de la fonction publique, en l’occurrence, Toolsiraj Benydin et Radakrishna Sadien.

«Tout en respectant l’opinion de ces deux messieurs, nous ne sommes pas du tout d’accord avec eux parce qu’ils prennent une position rétrograde», soutient Ashok Subron.