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La CSG-Solidarité proteste contre un éventuel manque d’autobus le 1er mai

22 avril 2012, 00:00

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Les syndicalistes montent au créneau à deux semaines du 1er mai. Ils dénoncent les partis politiques qui ont réservé quelque 800 autobus. Serge Jauffret  (photo), le secrétaire de CSG-Solidarité,  a consigné une déposition à la police.

Ashok Subron l’un des porte-parole de CSG-Solidarité prévoit que la location de plus de 800 autobus par les partis politiques perturbera le service du transport en commun le 1er mai. Il demande que soit limité le nombre d’autobus qui peuvent être réservés pour les meetings politiques.

« Il y a plus de 1800 autobus sur les routes, si les parties politiques traditionnels ont réservé 800 bus ou plus, il y aura un dysfonctionnement pour assurer un service adéquat. On ne pas prendre le pays en otage. Les personnes qui se rendent à Beau-Bassin pour notre activité pour la fête des travailleurs doivent pouvoir obtenir le transport en commun pour y assister», dit-il. 

Selon les indications des syndicats, près de 800 autobus ont été retenus par les partis politiques pour transporter des partisans aux meetings politiques du 1er mai. Ainsi, le transport en commun pourrait être perturbé, ce jour là.

Cela dérange les dirigeants de la Confédération Syndicale de Gauche (CSG). Ils ont consigné une déposition à la police, ce samedi 21 avril, pour demander aux autorités de s’assurer qu’il y a un service minimum, le 1er mai.

Dans sa déposition au poste de police de Line Barracks, à Port-Louis, Serge Jauffret a fait état des problèmes l’an dernier pour le 1er mai. Selon lui, plusieurs compagnies de transport en commun qui desservent certaines lignes n’avaient pas respecté leurs horaires. Ce qui a occasionné des problèmes aux voyageurs.

Au même titre le projet du ministère de l’Emploi et des Relations Industrielles de demander au patronat de permettre leurs employés d’aller à la plage, mais également de profiter de cette journée  pour les loisirs est décrié. « Il ne faut pas hijack le 1er mai », lâche Ashok Subron.  Il encourage d’ailleurs le public à protester contre le manque d’autobus pour le 1er mai.