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L’incertitude règne à Madagascar après l’échec des négociations politiques à Maputo

31 août 2009, 00:00

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L’incertitude  règne à Madagascar après l’échec des négociations politiques à Maputo

Après l’échec de la médiation pour sortir la Grande île de la crise, les malgaches se demandent si les leaders politiques pourront arriver à un consensus avant le 4 septembre, comme convenu à Maputo (Mozambique).

Les Malgaches sont dans l’expectative. Ils se demandent si les chefs de file des mouvances politiques pourront se mettre d’accord et proposer une sortie de crise au plus tard le 4 septembre, comme convenu à Maputo, samedi dernier.

Des réunions entre les représentants des forces politiques ainsi que des membres de la société civile sont prévues, cette semaine. Il y a un souhait pour ces discussions se déroulent entre malgaches, hors de la présence des médiateurs internationaux.

Les leaders politiques malgaches s’étaient réunis à Maputo, la semaine dernière. Ils entamaient des discussions sous l’égide d’une équipe de médiation internationale, menée par l’ex-Président mozambicain, Joaquim Chissano.

Toutefois, ces négociations se sont soldées par un échec. Les protagonistes n’ont pu parvenir à un consensus sur les personnalités qui occuperont les fonctions de Président et vice-Président de la Transition, ainsi que celle de Premier ministre. Ces importantes fonctions d’Etat sont des postes clés durant la période de Transition.

Le blocage est survenu quand Andry Rajoelina (au centre sur la photo), l’actuel chef de l’Etat a exprimé son intention de continuer à occuper les fonctions de Président de la Transition. Il était aussi d’avis que les fonctions de Premier ministre devraient revenir à Monja Roindefa, l’actuel titulaire ce poste.

Marc Ravalomanana, de son côté, maintient qu’il que sa mouvance ne signerait aucun accord, si Andry Rajoelina restait à la tête de l’Etat. « Nous ne pouvons pas accepter qu’un putschiste soit légitimé comme chef de l’Etat », disait, le président déchu,  à Maputo, la semaine dernière.

En ce moment des noms des personnalités neutres sont proposés pour les fonctions de Président de la Transition ou de Premier ministre. Les négociateurs malgaches espèrent trouver un consensus avant la date butoir du 4 septembre, car la question sera reprise au Sommet des chefs d’Etat de pays de la Communauté de l’Afrique australe.

Il est toujours à craindre que Madagascar soit pénalisé par la communauté internationale si une sortie de crise n’est pas trouvée à la fin de la semaine prochaine. Il faut rappeler que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont suspendu leurs contributions à Madagascar depuis le coup d’Etat de mars dernier.

A noter que l’économie de la Grande île dépend, dans une grande mesure de l’aide internationale.