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L’Equal Opportunity Commission regrette «l’inaction» de la commission électorale

7 décembre 2012, 00:00

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L’Equal Opportunity Commission regrette «l’inaction» de la commission électorale

Dans le sillage de la campagne des élections municipales, l’Equal Opportunities Commission (EOC) trouve dérangeants les propos du ministre Michael Sik Yuen et du député Cehl Meeah. Elle dit regretter que la commission électorale n’ait pas agi.

«Ce sont des propos dérangeants». Sollicité par l’express, le président de l’EOC, Brian Glover, commente ainsi les déclarations du député Cehl Meeah et du ministre du Tourisme, Michael Sik Yuen dans le cadre des municipales. Ce dernier avait soutenu que le gouvernement ne décaissera pas de fonds pour financer le développement dans les villes si celles-ci basculaient sous le contrôle de l’opposition. Tandis que Cehl Meeah a, lui, affirmé que les femmes ne peuvent faire de la politique active.

Au sein de l’EOC, l’on souligne qu’il est «regrettable» que la Commission électorale, qui est la plus habilitée à agir, ne le fasse pas dans de tels cas. Certains membres de l’EOC sont d’avis qu’il est du devoir de la Commission électorale de rappeler à l’ordre toute personne tenant des «propos incendiaires».

Pour sa part, Brian Glover se dit aussi étonné que «les gens ne viennent pas porter plainte auprès de notre commission après de tels propos». Car sans plainte la commission ne peut pas enquêter et ainsi prendre une position formelle.

Pourtant, Clency Lajoie, ancien conseiller travailliste de Curepipe, avait fait un pas dans ce sens. Sauf qu’il n’a pas officiellement porté plainte. S’il l’avait fait, «nous aurions volontiers enquêté sur cette affaire», fait valoir Brian Glover, qui concède néanmoins que le rôle de l’EOC, au sein d’une campagne municipale, «est un peu limité». Pas celui de la commission électorale.

Thierry LAURENT