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L’association Etincelle de Rivière-Noire brille par son dévouement

23 mars 2013, 21:52

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L’association Etincelle de Rivière-Noire brille par son dévouement

L’image de Rivière-Noire dépeinte par une récente étude dans la cité EDC n’est guère reluisante. Cela n’a toutefois pas découragé Samuelle Thousand et Bruno Jean-Pierre, membres de l’Association Etincelle de la Grande-Rivière-Noire (AEGRN) à poursuivre leur objectif. Lequel ? Celui de donner un nouvel élan aux jeunes en leur offrant une pléiade de choix d’activités en commun.

 

Et, afin de concrétiser leur projet, les deux animateurs de cette association ont mis en place une école de musique. Celle-ci regroupe près de 70 enfants de la région, qui apprennent à jouer de la ravanne et de la guitare. Ce qui motive la démarche de l’association : promouvoir l’épanouissement de ces jeunes dans le milieu artistique et assurer, en même temps, leur réussite scolaire.

 

«À Maurice, on a tendance à dissocier l’art de la vie scolaire. Les enfants sont très réguliers. Vous n’avez qu’à assister aux répétitions pour voir à quel point ils ont une soif d’apprendre», soulignent les deux animateurs. C’est d’ailleurs l’intérêt des élèves pour ces cours qui incite les membres de l’AEGRN à «aller plus loin». D’où l’invitation lancée par ces derniers à Alain Muneean, le responsable du groupe Abaim, situé à Beau-Bassin, pour qu’il se rende à Rivière-Noire. L’objectif étant de mieux encadrer les enfants.

 

Autre facteur qui pousse Samuella Thousand et Bruno Jean-Pierre à poursuivre leur cause : l’effort que font les parents pour accompagner leurs enfants aux séances de répétition. Un moment propice pour les animateurs d’expliquer «la philosophie de l’association».

 

Par ailleurs, consciente de la réalité socio-économique prévalant dans larégion,  l’AEGRN ne s’intéresse pas qu’aux loisirs. Elle encourage les habitants à réfléchir sur leurs conditions de vie et à trouver des moyens pouvant les améliorer. Pour l’heure, estiment les deux animateurs, le problème majeur auquel les autorités devraient accorder une importance particulière, c’est la surpopulation dans les cités de Rivière-Noire. Car, selon eux, «qu’on le veuille ou non, la promiscuité qui y règne aura, au fil du temps, un impact désastreux sur certaines familles».