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L’ACIM s’interroge encore sur la fixation des prix des grains secs

18 avril 2009, 00:00

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L’ACIM s’interroge encore sur la fixation des prix des grains secs

Depuis octobre 2007, l’ACIM a demandé à la State Trading Corporation (STC) que certaines informations lui soient communiquées concernant les prix des grains secs. Elle les attend toujours.

Jayen Chellum, secrétaire général de l’Association des Consommateurs de l’Ile Maurice (ACIM), confie que la STC a organisé plusieurs réunions, par le passé, pour traiter ces informations pour, ensuite, «les annuler à la dernière minute».
Cela fait longtemps que (ACIM) rappelle à la STC que, puisqu’elle est opérée par l’argent public, elle se doit d’être transparente dans ses transactions commerciales, relatives notamment à l’achat de «gros pois» et de «petit pois». 
Car les consommateurs souffrent beaucoup des prix extrêmement élevés de certains produits essentiels, affirme Jayen Chellum.

Dans le document que l’ACIM a fait parvenir à la STC en octobre 2007, elle indique qu’elle désire disposer des réponses aux questions suivantes:  Quand est-ce que le lot de grains secs a été acheté? La STC a-t-elle traité uniquement avec les exportateurs ou est-ce qu’elle avait un agent au niveau local ou à l’extérieur pour l’achat de «gros pois» et de «petit pois»?, Qui sont ces exportateurs ou agents? Quels sont les divers coûts engendrés par ces échanges commerciaux? La STC a-t-elle fait du profit sur ces transactions? Si oui, combien?

«En 2007, le prix du ‘gros pois’, par exemple, est monté en flèche sur le marché. Il devait atteindre les Rs 38 la livre. Puis, le ministre Jeetah a annoncé que des démarches ont été entreprises auprès de la Chine, en fin de saison, pour faire baisser le prix à Rs 24 la livre. Ceci a été fait. Or, nous savons de source sûre que la STC a acheté ces ‘gros pois’ à Rs 11 le demi-kilo», explique Jayen Chellum. Celui-ci, ajoute que l’ACIM a voulu s’enquérir sur les «petits pois» également puisqu’ils sont compris dans les importations de grains secs.

«Est-ce que la STC peut se permettre de faire plus de 100% de profits sur les «gros pois»? Si c’est ainsi, est-ce raisonnable pour une compagnie qui a été mise sur pied pour mieux protéger les consommateurs?», demande-t-il.