Publicité

L’ACIM entreprend des actions pour dénoncer les hausses des prix

15 janvier 2011, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

L’ACIM entreprend des actions pour dénoncer les hausses des prix

L’Association des Consommateurs de l’Ile Maurice déplore les hausses des prix de plusieurs produits depuis la fin de l’année 2010. Des augmentations décidées sans consulter préalable avec les organisations de défense des consommateurs.

L’ACIM a pourtant réclamé des rencontres avec les autorités concernées pour en discuter, mais souvent en vain. L’association compte manifester pour exprimer son mécontentement.

L’Association des Consommateurs de l’Ile Maurice (ACIM) s’oppose aux augmentations de prix des produits de base qui sont imposées sur la population sans consulter préalablement avec les organisations de défense des consommateurs pour expliquer ou justifier de telles majorations.

Selon Jayen Chellum, président de l’ACIM, son association a dsollicité des rencontres à ce sujet, avec les responsables de plusieurs ministères et corps paraétatiques. Toutefois, ces demandes restaient sans réponse, ou elles étaient acceptées après que les hausses de prix aient déjà été annoncées.

L’ACIM juge cette attitude comme un manque de considération pour les consommateurs et les organisations qui sont là pour défendre les intérêts de ces derniers. Elle  compte dénoncer cette situation. Pour ce faire, l’association est prête, notamment, à descendre dans les rues. La date d’une éventuelle manifestation reste à fixer.

«Des actions vont suivre. Et nous demanderons la participation des consommateurs. Nous ne sommes pas d’accord avec cette approche de ne pas nous accorder des rencontres ou de nous en donner avec retard. C’est un manque d’égard envers les consommateurs et les organisations qui défendent leurs intérêts. L’ACIM, ce n’est pas seulement un groupe de personnes, mais une association qui travaille pour la défense des consommateurs», affirme le président de l’ACIM.

Jayen Chellum fait ressortir que l’inflation a atteint 6% aujourd’hui. «Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons avaler, particulièrement parce qu’une bonne partie de cette inflation a été initiée localement. Ce n’est pas une inflation totalement importée, comme dans le passé», soutient-il. Quand il fait référence aux augmentations  des prix, il parle de «coups de massue sur la tête des consommateurs depuis novembre et surtout décembre 2010». Il cite la hausse des prix du plastique, de boissons  alcoolisées dont la bière, et des cigarettes suite au budget 2011, et la majoration du tarif  de l’électricité et des prix de  certaines denrées de base.

«Il faut qu’il y ait des consultations avec les organisations de défense des consommateurs avant de décider et d’annoncer des augmentations de prix. Il faut les justifier. C’est inacceptable de venir imposer, comme ça, de nouveaux prix», conclut le président de l’ACIM.