Plusieurs employés licenciés de l’entreprise de production de barres de fer, Kosto ont été invités à soumettre une demande d’embauche à la direction. Les représentants syndicaux réclament une enquête.

Les 96 licenciés de l’usine de barres de fer Kosto Ltd ont à peine le temps de digérer leur renvoi, jugé injustifié, que certains d’entre eux se retrouvent avec une possibilité d’emploi au sein de la même entreprise. Les syndicalistes crient au scandale et réclament une enquête du ministère du Travail et des Relations industrielles.

«C’est une situation extrêmement grave. Nous demandons au ministre du Travail et des Relations industrielles, Shakeel Mohamed, d’ouvrir une enquête sur cette affaire. L’initiative de Kosto vient confirmer nos suspçons à l’effet que ces licenciements n’étaient pas justifiés», s’insurge Ashok Subron, animateur de la Confédération Syndicale de Gauche (CSG-Solidarité).

Les 96 licenciés avaient porté plainte au ministère du Travail et des Relations industrielles le mardi 4 janvier janvier dernier pour licenciement injustifiés.

Ils avaient même choisi de mettre en suspens leur participation au Workfare Programme en attendant des négociations pour une compensation de leur ex-employeur.

Ainsi, ils avaient recherché et obtenu un rendez-vous avec la direction de Kosto Ltd pour, justement, entamer ces négociations. La première réunion avait été fixée à mardi prochain 18 janvier.

Les ex-employés de Kosto Ltd allaient décider de la marche à suivre après cette première rencontre quand ils auront eu l’occasion de prendre connaissance de la position de leur ex-employeur.

D’autre part les 96 employés de l’entreprise de fabrication de barres de fer n’ont pas encore reçu ce qui leur est du en termes de préavis. La loi prévoit un préavis de 30 jours en cas de rupture de contrat entre un employé et son employeur. Les licenciés avaient reçu leur feuille de route le 24 décembre dernier soit à la veille de Noël.