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Kofi Annan appelle à une solution pacifique en Syrie

24 février 2012, 00:00

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Kofi Annan appelle à une solution pacifique en Syrie

L''''ancien secrétaire général de l''Onu, Kofi Annan, nommé jeudi émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe en Syrie, a appelé toutes les parties syriennes à cesser les violences et à trouver une solution pacifique à la crise.

« J''attends avec impatience d''obtenir la coopération entière de toutes les parties en présence pour soutenir l''effort uni et déterminé des Nations unies et de la Ligue arabe afin de mettre fin à la violence et aux abus des droits de l''homme et afin de promouvoir une solution pacifique à la crise syrienne", a déclaré Annan dans un communiqué publié ce vendredi  au QG européen de l''Onu à Genève.

Réunion à Tunis

Plus de soixante pays se réunissent ce vendredi à Tunis pour définir un plan d''aide humanitaire international au peuple syrien, et accentuer la pression sur Damas, lors d''une conférence internationale boycottée par Moscou et Pékin, principaux soutiens du pouvoir syrien.

Organisée par la Ligue arabe, cette conférence internationale réunit tous les pays arabes et occidentaux impliqués dans le dossier, ainsi que les différentes composantes de l''opposition syrienne. Elle pourrait, selon une ébauche de la déclaration finale relayée par des sources de l''opposition syrienne, appeler les autorités de Damas à mettre en oeuvre un cessez-le-feu immédiat et permettre l''accès des agences humanitaires aux populations en détresse, notamment à Homs, pilonnée sans relâche depuis plus de 20 jours.

Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a souligné que l''objectif de la réunion de Tunis était «d''avancer sur la question de l''aide humanitaire». Paris maintient son idée de «corridors humanitaires», rejetée par Moscou qui y voit le premier pas vers un engagement militaire.

Jusqu''à présent, «les discussions les plus avancées portent sur une trêve quotidienne de quelques heures» proposée par le Comité international de la Croix-Rouge, a estimé jeudi un diplomate européen. La conférence, qui devrait réitérer sa condamnation de la sanglante répression menée par le régime de Damas -plus de 7 600 morts depuis onze mois, selon des ONG-, réaffirmera son soutien au plan de la Ligue arabe, qui prévoit les étapes d''une transition démocratique en Syrie.

Toutefois, l''absence de Moscou et Pékin, soutiens indéfectibles de Damas qui ont bloqué à deux reprises une condamnation de la répression au Conseil de sécurité de l''ONU, planera sur la réunion de Tunis. La Russie, qui fournit des armes à Damas, et la Chine, ont réaffirmé une position dure jeudi, refusant toute «ingérence» en Syrie.

(Photo : La banlieue de Homs en Syrie, le 22 février 2012)

(Sources : Reuters, 20minutes.fr & AFP).