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Judo (GP 2013 à Maurice) - L’organisation en suspens

2 novembre 2012, 00:00

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Judo (GP 2013 à Maurice) - L’organisation en suspens

Maurice accueillera-t-elle l’une des étapes du Grand-Prix de judo en fin d’année prochaine ? Des sérieux doute planent sur les possibilités de notre pays d’abriter cette compétition internationale. Les cautions financières que doivent donner les autorités mauriciennes à la Fédération internationale de Judo (FIJ) se font toujours attendre, à moins d’une semaine de la date butoir.

Pour que l’organisation soit accordée, officiellement, à Maurice, la FIJ s’attend à obtenir de solides garanties  financières de l’Etat mauricien. Rs 9 millions sont nécessaires, a-t-on appris. Rs 6 millions   pour payer les droits de licence pour la tenue du Grand-Prix. Et les Rs 3 millions restantes seront, en fait, réparties en cachet devant être distribué aux différents vainqueurs au cours de cette compétition.

C’est un problème d’ordre financier. L’instance suprême du judo n’a toujours pas obtenu  des garanties absolues de la part du gouvernement mauricien, alors que le délai fixé pour le faire expire le vendredi 9 novembre.

« La tenue de cette compétition grandiose sur notre sol est en balance. La FIJ n’a pas encore désigné Maurice, de manière définitive, comme pays hôte d’une des étapes du Grand-Prix. On ne sait pas comment les choses vont évoluer, car tout dépend, maintenant, de l’investissement du gouvernement. C’est ce que la fédération internationale attend d’ailleurs », laisse-t-on entendre au niveau de la Fédération mauricienne de judo et des disciplines associées (FMJDA).

Soucis techniques pour la diffusion d’images

A moins d’une semaine de cette date fatidique pour confirmer le positionnement financier de Maurice pour abriter cette manifestation planétaire, le flou persiste. Surtout qu’il y a quelques mois, le président de la FIJ, Marius Vizer, était venu dans notre île et a rencontré des  ministres par rapport à ce projet. Il était reparti avec un avis favorable. Sauf que depuis, ce dossier reste en suspens jusqu’à présent.

« Lors de la rencontre de Marius Vizer avec des ministres, dont celui de la Jeunesse et des Sports, Devanand Ritoo et le vice-premier-ministre, Rashid Beebeejaun, un accord de principe s’était dégagé sur la capacité de Maurice d’organiser cette compétition. Depuis, on attend. On reste en contact avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, car on sait que la FIJ n’accorde pas aussi facilement que ça une organisation à un pays », s’inquiète-t-on, du côté de la fédération mauricienne de judo.

Quoi qu’il en soit, on sera fixé dans les jours à venir, sur la tenue, ou pas, à Maurice, d’une des étapes du Grand-Prix en novembre 2013. La balle semble être dans le camp de l’Etat mauricien qui ne peut plus trop tergiverser puisque le temps presse pour signifier formellement ses garanties financières à la FIJ. Cette compétition de dimension planétaire aura des retombées positives sur notre île en matière de visibilité dans le monde et aussi un impact touristique.

Par ailleurs, la FMJDA est confrontée à un autre souci par rapport à l’organisation de ce grand événement. Cela concerne la diffusion télévisée de cette compétition qui doit être retransmise dans environ 135 pays. Selon nos recoupements d’informations, il nous revient que Maurice ne dispose pas, pour le moment, des paramètres techniques requis. Mais, c’est une chose qui ne tracasse pas outre mesure la fédération puisque des solutions existent et sont possibles.