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Journée mondiale du Tourisme : Une conférence axée sur une meilleure connaissance de nos richesses culturelles

28 septembre 2011, 00:00

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Journée mondiale du Tourisme : Une conférence axée sur une meilleure connaissance de nos richesses culturelles

La conférence portant sur le thème « Le Tourisme et le Rapprochement des cultures », organisée dans le cadre de la Journée mondiale du Tourisme,  à l’hôtel The Link à Ebène, a mis en avant la revalorisation des sites culturels et patrimoines de l’île.

« N’ayons pas honte de notre passé. Nous avons des sites historiques qui en témoignent et je pense que tous ceux qui étudient le tourisme devront consulter les livres sur l’histoire de l’île. Nous avons près d’un millier de publications qui traitent de Maurice ». C’est le message de Peter Goldsmith, directeur commercial du réceptif White Sand Tours à l’assistance, lors de la conférence organisée en marge de la Journée mondiale du Tourisme à l’hôtel The Link à Ebène, le mardi 27 septembre.

Cette initiative des élèves de première année en Hotel Management de l’école hôtelière Sir Gaëtan Duval a vu une belle participation d’étudiants du secondaire aussi bien que du cycle tertiaire.

Peter Goldsmith est d’avis que le tourisme culturel est un atout de taille aussi bien qu’unique de l’île et que la population mauricienne est ignorante de ses origines, et malgré le fait que nous nous positionnons comme une cyber-île, avec un taux d’alphabétisation élevée.

« Il est important d’apprendre la signification des cérémonies culturelles qu’on célèbre à Maurice, afin de pouvoir partager ces connaissances avec les visiteurs », a-t-il lancé.

Corinne Forest, chef de la Technical Unit à l’Aapravasi Ghat Trust Fund a évoqué l’importance de la conservation et la revalorisation du patrimoine mauricien. Elle fait remarquer toutefois que c’est « le vide total en ce qui concerne la législation et les dispositions financières en ce qui concerne la protection du patrimoine ». C’est la raison pour laquelle, indique-t-elle, l’Aapravasi Ghat Trust Fund a dû préparer des politiques de gestion aussi bien que des amendements aux lois.

Toutefois, souligne-t-elle, il est primordial d’harmoniser la zone tampon autour de l’Aapravasi Ghat. «  En ce moment Port-Louis ressemble à un champ de champignons. Ce qu’il faudra, c’est rediriger les investissements vers le site de patrimoine, qui valoriserait  ce lieu culturel », a-t-elle déclaré.

Pour conclure, Corinne Forest a parlé de l’aménagement d’un musée, le Centre Beekrumsing Ramlallah dans un vieil entrepôt de sucre  à l’Aapravasi Ghat et qui sera opérationnel en 2012.