Publicité

Jayen Chellum: « La nomination politique à la présidence du CEB est inacceptable »

20 septembre 2011, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Jayen Chellum: « La nomination politique à la présidence du CEB est inacceptable »

Rencontrant la presse ce mardi 20 septembre, le secrétaire général de l’Association des Consommateurs de l’île Maurice (ACIM), Jayen Chellum, a réclamé la fin des nominations politiques à des postes clés qui dit-il, se font au détriment des consommateurs. 

Jayen Chellum, le secrétaire général de l’Association des Consommateurs de l’île Maurice (ACIM) dénonce les récentes nominations politiques à des postes stratégiques. Intervenant à un point de presse organisé au siège de l’ACIM à Bell-Village ce mardi 20 juillet, il a  surtout fait référence à la nomination  du président de la  Mauritius Marathi Mandali Federation (MMMF), Balraj Naroo, à la présidence du conseil d’administration du Central Electricity Board (CEB).

Jayen Chellum a aussi dénoncé la décision du gouvernement de  reconduire  Veeren Comaren  au poste de directeur des Ressources humaines à la Mauritius Duty Free Paradise (MDFP). Ce dernier avait  été suspendu le 8 juin 2010 par le conseil d’administration pour avoir modifié le contrat du directeur de l’époque, Shakeel Dyall. Il trouve inadmissible que M. Comaren  ait retrouvé son poste alors que l’enquête autour de sa suspension n’est toujours pas bouclée.

« C’est inacceptable et criminel que de telles fonctions soient attribuées à des nominés politiques. On parle là de postes mettant en jeu des contrats de plusieurs millions de roupies pour des projets d’envergure. Ce sont les consommateurs qui finissent toujours par payer l’incompétence de ces personnes. Il est temps de mettre fin à une telle pratique », a-t-il lancé.

Jayen Chellum est également revenu  l’achat de cinq turbines par le CEB.  « Selon nos recoupements d’informations, Maurice n’avait besoin que de deux turbines additionnelles pour palier à la demande énergétique en période de pointe. La question qu’on se pose est pourquoi le CEB en a acheté cinq ? Pour justifier la hausse du tarif d’électricité l’année dernière ? », s’est demandé le dirigeant de l’ACIM.

Par ailleurs, l’ACIM  réclame  notamment la mise au placard des projets comme l’incinérateur, le Light Railway System, le Harbour Bridge. Des projets que l’ACIM considère comme non-viables et gros consommateurs d’énergies. L’association  demande également des ‘fiscal incentives’ pour les véhicules hybrides ainsi que la réintroduction de la taxe sur les eaux usées appliquée aux  hôtels. Après discussions, l’ACIM mettra en écrit toutes ses propositions en vue du prochain budget, annoncé pour le 4 novembre prochain.