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Jane Ragoo: « Discrimination envers le personnel non-enseignant de préprimaires »

9 novembre 2010, 00:00

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Jane Ragoo: « Discrimination envers le personnel non-enseignant de préprimaires »

La Confédération des Travailleurs du Secteur Privé (CTSP) demande que le Premier ministre intervienne pour que les femmes travaillant dans les écoles pré-primaires de l’Etat reçoivent leurs salaires selon les recommandations du Pay Research Bureau (PRB) et non sur celles du National Remuneration Board (NRB), comme c’est le cas actuellement.

 «Tous les autres travailleurs du secteur pré-primaire, notamment les coordonateurs, les enseignants ou les superviseurs, reçoivent leurs salaires sur la base du PRB. Pourquoi y a-t-il cette discrimination envers celles qui s’occupent des salles de classes ? », se demande Jane Ragoo membre de la CTSP, lors d’un point de presse, ce mardi 9 novembre.

Jane Ragoo affirme qu’une requête a été formulée à l’Early Childhood Care and Education Authority (ECCEA) et que le problème de salaires devait être résolu depuis juin de cette année. «La direction de cette institution nous avait dit que c’était Ali Mansoor et Rama Sithanen qui bloquaient les fonds. Nous sollicitons, maintenant,  l’intervention du Premier ministre», lance Jane Ragoo.

La syndicaliste ajoute qu’une seconde discrimination existe dans ce secteur.  «67  employées de ce secteur, occupant les mêmes fonctions, perçoivent des salaires mensuels de plus de Rs 6  000 tandis que 115 autres femmes ne reçoivent que Rs 4 700», maintient Jane Ragoo.

Une lettre a été envoyée au ministère de l’Education, il y a deux semaines, pour une autre demande d’intervention. Cependant, les travailleurs  accordent une semaine de plus aux autorités, et si  aucune décision n’est prise, une manifestation sera organisée devant les locaux du ministère de l’Education, à l’IVTB house, à Phoenix.

«Si jamais après cette manifestation, les autorités ne font toujours rien, nous organiserons une autre manifestation,  devant le parlement cette fois», rajoute la syndicaliste. Il faut noter qu’une grève de la faim est envisagée si  les autorités persistent à ne pas agréer à la  requête des employées.