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Italie : le plan d’austérité adopté

29 juillet 2010, 00:00

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Italie : le plan d’austérité adopté

Les députés italiens ont définitivement adopté  le plan d''austérité de 25 milliards d''euros du gouvernement, comprenant une série de coupes budgétaires impopulaires présentées par Silvio Berlusconi comme des "sacrifices nécessaires". Le vote est intervenu en début d’après-midi.

Lire le texte ci-dessous.


Les députés italiens doivent adopter définitivement aujourd’hui (jeudi 29 juillet) un plan d''''austérité de 25 milliards d''euros comprenant une série de coupes budgétaires impopulaires, présentées par Silvio Berlusconi comme des "sacrifices nécessaires".

Gel de trois ans des salaires des fonctionnaires, baisse de 10 % des budgets des ministères, réduction du train de vie de l''État., entre autres.  Ces mesures couvrant les années 2011 et 2012 doivent permettre au gouvernement  de ramener le déficit public à 2,7 % du PIB en 2012, contre 5,3 % en 2009.

Le plan avait été adopté par le gouvernement en mai dernier, à un moment ou la zone euro était secouée par les craintes de contagion de la crise grecque. Ce plan vise à rassurer les marchés alors que l''Italie affiche l''une des dettes les plus élevées du monde, qui devrait représenter 118,4 % du PIB cette année. Il "protègera l''Italie de la spéculation financière et nous évitera de finir comme la Grèce", avait affirmé  Silvio Berlusconi.

Les gouverneurs de régions de droite comme de gauche ont pour leur part  indiqué qu''ils ne seraient plus en mesure d''assurer certains services en matière sociale ou de transports, alors que 8,5 milliards d''économies sur les deux ans sont imposées aux régions, soit la moitié de la réduction des dépenses prévues dans le plan. Magistrats, fonctionnaires, médecins du service public ont également exprimé leur inquiétude. Fait inédit, les diplomates italiens du monde entier se sont mis en grève lundi contre le plan, dont certaines mesures ont été qualifiées d''"absurdes" par le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini lui-même. Le monde de la culture est aussi en ébullition, craignant pour l''avenir des théâtres, opéras et musées.

(Source : AFP)