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Investissements directs étrangers : Un nouveau pic atteint en 2010 avec une hausse de 60%
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Investissements directs étrangers : Un nouveau pic atteint en 2010 avec une hausse de 60%
Le montant des investissements directs étrangers a atteint un nouveau pic l’année dernière. Ils se sont élevés à Rs 13,9 milliards contre Rs 8,7 milliards en 2009. Cela représente une croissance de près de 60%.
Les plus importants investissements étrangers ont été effectués dans le domaine de la finance avec Rs 4,6 milliards d’entrée de fonds et dans le foncier, avec Rs 3,4 milliards, dont Rs 2 milliards dans des villas IRS et RES. Des investissements de l’ordre de Rs 2,7 milliards ont également été effectués dans le domaine de la santé. Le secteur de la construction a également attiré des investissements assez substantiels avec Rs 1,2 milliards.
Apres un léger creux en 2009, quand les investissements étrangers avaient chuté à Rs 8,7 milliards, le flux de capitaux étrangers est donc reparti de plus belle l’année dernière. Durant les années 2000, les investissements étrangers n’étaient pas aussi importants dans le pays. Maurice n’a jamais vraiment compté sur les investissements étrangers pour assurer sa croissance, après la période de lancement de la zone franche, notamment avec des capitaux hongkongais.
Par la suite, la plupart des investissements, dans les usines de confection ou dans l’hôtellerie, ont été effectués par des entrepreneurs locaux. Aujourd’hui, l’importance des flux de capitaux étrangers repose surtout sur leur contribution à la diversification de la base économique du pays. Le textile ou l’hôtellerie ayant des capacités d’expansion relativement limitées, le pays doit s’ouvrir de nouveaux horizons, notamment dans la finance ou les technologies de l’information et des télécommunications.
A ce chapitre, il est intéressant de noter, qu’au cours des cinq dernières années, ce sont les services financiers qui ont attiré le plus de capitaux étrangers.
Les capitaux étrangers servent également à équilibrer quelque peu notre balance de paiement qui est handicapé par des déficits grandissants et récurrents au niveau de la balance commerciale.
Pour cette année 2011, le Board of Investment est tout aussi optimiste au niveau des investissements directs étrangers.
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