Publicité

Internet et smartphone : les arnaques se multiplient

6 octobre 2013, 16:30

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Internet et smartphone : les arnaques se multiplient

A la Cybercrime Unit, les plaintes d’arnaques via Internet se multiplient. Dernier cas en date : celui d’un homme d’affaires habitant Chamouny dont Rs 3,3 millions ont été détournées de son compte en banque. Mais il n’y a pas qu’Internet, les utilisateurs de smartphones ne sont pas non plus à l’abri.

 

Une dizaine de Mauriciens sont victimes d’arnaques appelées Phishing, via Internet. C’est ce que soutient une source au sein d’une institution bancaire en commentant la recrudescence des cas de piratage informatique référés à la Cybercrime Unit. Parmi, les Rs 1,6 million détournées du compte bancaire de l’ex-conseiller municipal Eshan Juman ou encore les Rs 3,3 millions de celui d’un homme d’affaires habitant Chamouny… Mais outre Internet, les smartphones non protégés sont aussi un risque pour les utilisateurs.

 

CERTMU, unité du National Computer Board, a émis récemment une alerte sur son site web informant de plusieurs failles de sécurité sur les smartphones. L’une d’entre elles pourrait donner accès au contenu d’une tablette ou d’un portable à une tierce personne.

 

Cette unité conseille ainsi aux utilisateurs d’iOS de se munir des dernières mises à jour d’Apple. Mais ce système d’exploitation n’est pas le plus à risque. Les appareils fonctionnant sous Android sont beaucoup plus vulnérables. On répertorie, à Maurice comme à l’étranger, des applications Android malveillantes pour mobiles. Une fois téléchargées, elles peuvent permettre la récupération d’informations personnelles, comme les identifiants pour email ou pour réseaux sociaux.

 

Ces applications sont présentées comme des solutions contre d’éventuelles attaques. Or, dès qu’elles sont installées, des virus peuvent être téléchargés à l’insu de l’utilisateur. Vers et chevaux de Troie infestent alors le mobile.

 

Pour prévenir de telles attaques, il est indispensable d’avoir un antivirus capable de les détecter. Si, pour le moment, Google Playstore n’a aucun contrôle sur les applications mobiles, des règles semblables devraient bientôt être mises en place.

 

Au niveau d’Internet, les astuces de ces escrocs varient. La plupart du temps, ils envoient un courrier électronique, d’une façon très professionnelle, comprenant le logo et l’entête de l’institution bancaire où leur future victime détient un compte. «Ils somment les clients de cliquer sur un lien ou de remplir un formulaire comprenant des données personnelles dans un délai très limité, au cas contraire, préviennent-ils, le compte sera fermé pour de bon. C’est un piège pour obtenir des informations personnelles», explique ce cadre d’une banque de la capitale. Ces pirates envoient également des mails prétextant chercher un partenaire pour monter une affaire.

 

Pour ne pas se faire piéger, il ne faut d’autre part pas enregistrer le site web de sa banque dans la partie Favorite ou Bookmark de son navigateur. Il existe, en effet, des virus qui peuvent «pirater» cette partie du navigateur pour avoir des données.