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Inscriptions en standard I: le ministère de l’Education traquera les fraudeurs

1 février 2013, 00:00

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Inscriptions en standard I: le ministère de l’Education traquera les fraudeurs

Des parents risquent d’être poursuivis en justice pour fraude. Des inspecteurs seront dépêchés dans les écoles, surtout les plus prisées, pour détecter toute fraude lors des inscriptions en STD I.

C’est là l’une des mesures que le ministère de l’Education compte prendre dès ce mois-ci pour éviter les remous que causent chaque année les inscriptions suivant le Catchment Area. Pas plus tard que cette semaine, un parent a voulu inscrire sa fille «de force» à l’école Raoul Rivet. Et, l’an dernier, des transferts d’écoliers ont eu lieu à la Sir Veerasamy Ringadoo Government School à cause de parents qui ont usé d’astuces pour tromper les autorités.

Les inspecteurs effectueront un travail de terrain et interrogeront le voisinage de l’école, explique le porte-parole du ministère, Jayen Teeroovengadum.

Il précise que les enquêtes ne cibleront pas les enfants. En cas de fraude, le parent risque de voir son enfant transféré ou d’être poursuivi. Les dossiers seront traités au cas par cas, souligne le porte-parole.

D’autre part, il est question de changer les procédures dès cette année, avec des policiers qui se rendront chez les élèves pour s’assurer qu’il s’agit bien de leur maison. Cela, sans attendre une dénonciation.

«Pour l’admission cette année, dans les high demand schools, les parents devront produire un papier officiel du poste de police de leur localité, certifiant où ils habitent, ainsi que les autres preuves d’adresse demandées», explique Jayen Teeroovengadum.

C’est justement à cause des «fraudes» que Parvez Nuchcheddy insiste pour que sa fille de six ans aille à l’école Raoul Rivet, à Port- Louis. «Je connais des enfants de Cité La Cure, Montagne-Longue et Curepipe qui fréquentent cette école. Pourquoi l’accès est-il refusé à ma fille, alors que j’habite à 30 mètres ?», demande-t-il.

Il a comparu en Cour hier, où il a été inculpé pour «assault» sur un officier de la CDU. Il a été libéré après avoir fourni une caution. Sa prochaine comparution aura lieu le 22 mai. Mais, ce père est catégorique : il n’a pas l’intention de changer sa fille d’école.

Hansini BHOOBDASUR-GBERT