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Innodis : Shakeel Mohamed prône le dialogue entre la direction et les employés

8 décembre 2010, 00:00

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Innodis : Shakeel Mohamed prône le dialogue entre la direction et les employés

Les litiges entre la direction de la compagnie Innodis et ses employés perdurent. Sollicité pour une réaction sur le dossier Innodis, le ministre de l’Emploi, Shakeel Mohamed, estime qu’il suffirait d’un dialogue entre les deux parties pour que les tensions se détendent.

Les désaccords entre le patronat et les employés d’Innodis datent de 2009. En effet, le personnel réclamait une compensation salariale de Rs 560. Requête refusée par la direction, qui a engendré des conflits entre ces deux parties.

Atma Shanto, représentant syndical des employés d’Innodis, soutient que le dossier a été porté à la Commission de conciliation et de médiation (CCM). «Nous avons eu plusieurs réunions à la CCM, mais la direction est restée sur sa position. Toutefois, nous insistons parce que les employés ont droit à une compensation», affirme Atma Shanto.

Le syndicaliste ajoute qu’il ne comprend pas comment la société Innodis a procédé à plusieurs investissements récemment, notamment à Madagascar, au Mozambique et au Nigeria. De plus, celui-ci déplore que cette compagnie ait suffisamment de revenus pour placer dans le fonds du CSR mais refuse de partager ses profits avec les employés.

« Innodis a fait quelque Rs 155 millions de profits durant les neuf premiers mois de l’année. Le travailleur  a contribué à ce profit. Et il ne reçoit pas sa part», soutient le syndicaliste.

Le ministre de l’Emploi affirme, pour sa part, que tout devrait s’arranger si les deux parties dialoguent. «J’ai entendu dire qu’il y a eu des menaces de grève. Moi, je dis qu’il faut parler et je suis disposé à aider à ce qu’il y ait un dialogue. C’est la seule façon pour que tout le monde soit gagnant. »

Le ministre ajoute que ses officiers restent à la disposition de ceux qui sollicitent l’intervention de son ministère. Shakeel Mohamed soutient que l’affaire ne devrait pas être transférée en cours. «Je ne suis pas juge, mais médiateur. C’est la cour qui est chargée de trancher, mais je ne crois pas qu’il faudra aller jusque là», estime le ministre.

En effet, le mouvement syndical procède à un vote pour déterminer si la grève aura bien lieu dans les prochains jours. «Nous sommes actuellement dans l’exercice de vote. D’ailleurs, il y a une répression qui s’est fait sentir de la part de la direction contre le syndicat et contre moi-même», explique le syndicaliste.

 D’ici la semaine prochaine, le corps syndical définira si la grève aura lieu ou pas.