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Infinity: Grève de la faim, aussi longtemps que Jean Suzanne ne règle leurs salaires
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Infinity: Grève de la faim, aussi longtemps que Jean Suzanne ne règle leurs salaires
<STRONG>Une quarantaine d’employés ont démarré une grève de la faim dans l’enceinte d’Infinity Tower le mercredi 2 février. Ils disent maintenir cette grève jusqu’à ce que Jean Suzanne se prononce, personnellement, sur le problème de salaires non-payés.<BR></STRONG><BR>Détermination. C’est le maître-mot des employés d’Infinity qui sont actuellement en grève de la faim. Ils disent maintenir leur protestation jusqu’à ce que Jean Suzanne, le Pdg du groupe Infinity leur donne la garantie qu’ils recevront leurs salaires.<BR><BR>«<EM>Nous ne lâcherons pas cette lutte. Nous avons appris que Jean Suzanne ferait un point de presse vendredi, mais ce n’est pas confirmé. Nous resterons sur place, nous ne mangerons pas jusqu’à ce qu’il nous donne l’assurance que nous recevrons notre dû</EM>», soutient Ashley, un des employés qui participe à cette grève de la faim.<BR><BR>La direction d’Infinity BPO déclare, à travers Bao Communications, dont la directrice est Claire Lelay, que sa priorité est de régler les salaires de ses employés. La mise en administration est l’une des possibilités qu’envisage la direction.<BR>Jean Suzanne affirme, à travers son agence de communication, qu’il cherche tous les moyens pour que les salariés soient payés.<BR><BR>«<EM>Jean Suzanne n’est pas en mesure de parler à la presse, en ce moment. Mais il m’a chargé de retransmettre ses dires. Confrontée à des difficultés depuis plusieurs mois, la direction d''''Infinity a aujourd''hui comme priorité de régler la situation financière de ses salariés. Depuis plusieurs jours, elle cherche tous les moyens juridiques et administratifs pour y parven</EM>ir», affirme la porte-parole de Jean Suzanne.<BR><BR>La direction soutient également qu’une consultation est requise avec le ministre du Travail.<BR>De son côté, le ministre du Travail, Shakeel Mohamed soutient qu’aucune démarche n’a été faite de la part de la direction d’Infinity pour informer le ministère que la société arrêtait ses opérations pour des problèmes financiers.<BR><BR>«<EM>Nous sommes là pour faire respecter la loi. Et la loi dit que l’employeur doit informer le ministère s’il a des problèmes économiques. Or, je n’ai reçu aucune lettre de la direction en ce sens et plus de 200 plaintes ont été logées contre cette société. Là, il y a une entorse à la loi. L’affaire sera traduite en cour industrielle</EM>», déclare Shakeel Mohamed.<BR><BR>Les 400 employés ont manifesté devant les locaux de la compagnie, à Ebène, le mercredi 2 février. Ils ont cherché des réponses à leurs interrogations auprès du directeur financier, Jérôme Appavoo, puisque Jean Suzanne n’était pas présent.<BR>«<EM>Je ne comprends pas pourquoi vous me tenez pour responsable de la situation. Ce n’est pas ma compagnie ! Et j’ai téléphoné à Jean Suzanne à plusieurs reprises, mais il ne répond pas</EM>», lance, à son tour, Jérôme Appavoo.<BR>Outre la réclamation de leurs salaires, les employés ont également tenu à avoir des précisions sur la création d’un autre centre d’appel à Quatre-Bornes. Jérôme Appavoo a, quant à lui, affirmé que «<EM>le</EM> <EM>centre d’appel n’est pas au nom de Jean Suzanne!</EM> » <BR><BR>Il tenait d’ailleurs à préciser que c’est un ancien client d’Infinity, le groupe d’encadreurs de la société et lui-même qui sont en collaboration sur le projet de monter un autre centre d’appels dans les jours à venir.<BR><BR>«<EM>Jean Suzanne n’est pas derrière ce projet. Cela ne nous aide pas qu’il soit associé à ce projet, puisque beaucoup de fournisseurs locaux nous ferment leurs portes dès qu’ils entendent le nom de Jean Suzanne. Nous essayons de monter une société qui offrira de l’emploi à une centaine de personnes</EM>», soutient Jérôme Appavoo. Il ne souhaite pas préciser l’emplacement de cette nouvelle société. «<EM>Je ne pourrais pas divulguer cette information pour cause de confidentialité</EM>.»<BR><BR>
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