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Indiscipline à l’école: La GHTU veut une loi punitive

21 mars 2009, 13:00

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Indiscipline à l’école: La GHTU veut une loi punitive

La GHTU dit stop à la violence dans les écoles. Selon ce syndicat, les enseignants ne peuvent plus contrôler les élèves. Elle propose donc une loi leur permettant d’utiliser la fermeté sur les indisciplinés.

Dans une lettre adressée par la Government Hindu Teachers Union (GHTU) au ministre de l’Education, Vasant Bunwaree, et datée du 20 mars, le syndicat propose à celui-ci de s’inspirer de «l’Education and Inspections Act 2006» de la Grande Bretagne.

La GHTU cite clairement ses raisons. C’est une loi qui donne le droit aux enseignants d’utiliser la force physique «de manière raisonnable pour contenir les élèves rébarbatifs». De plus, le syndicat veut l’application de règles disciplinaires avec les détentions en dehors des heures de classe.

Cette loi va même plus loin. Elle pénalise les parents dont les enfants font l’école buissonnière. La GHTU soutient que les écoles pourraient y avoir recours pour «sévir contre les parents qui refusent de coopérer».
 
«La situation actuelle dans les écoles est devenue telle que les enseignants n’ont aucun []]moyen] de contrôler les élèves», écrit Suttyhudeo Tengur, président de la GHTU, dans sa lettre.

«On a mené une campagne à sens unique pour mettre en exergue les droits des enfants. L’Ombudperson pour les enfants a trouvé une plateforme idéale pour vendre son produit. Mais elle n’a pas réalisé que droit veut aussi dire devoir et responsabilité», poursuit-il.

Selon la GHTU, il faut également responsabiliser les enfants. Mais pas qu’eux. Les parents aussi, en tant que membres de la Parent Teachers Association (PTA).

«D’ailleurs, la violence dans les écoles est aussi inspirée des parents qui tiennent les enseignants pour responsables de la moindre non-performance de leurs progénitures», s’insurge Tengur.

Si le ministre de l’Education soutient qu’il prendra des mesures pour empêcher la violence dans les établissements scolaires, la GHTU voudrait connaître son plan d’action. Et ceci, dans l’opinion de ce syndicat, devrait inclure une étude sociologique pour déterminer les vraies raisons et sources de ce problème.

«Le ministre aurait intérêt à trouver les solutions dans les meilleurs délais. Sinon, la situation ira en pourrissant. Ce sera alors l’anarchie», décrète la GHTU.