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Immobilier : Le groupe Ramdenee se lance dans un projet RES

13 août 2012, 00:00

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Immobilier : Le groupe Ramdenee se lance dans un projet RES

Le groupe Ramdenee élargit ses horizons. Après Matala Lifestyle Estate and Spa, à Rivière-Noire, le groupe enchaîne avec un deuxième projet d’immobilier résidentiel, The Marina Terrace, dans la même région.

Ce projet, au coût de Rs 190 millions, sera réalisé sous le régime Real Estate Scheme (RES), avec les mêmes partenaires sud-africains que le précédent projet, dont Andrew Smith, directeur d’une société de développement immobilier et Development Manager du projet Matala.

La première phase de The Marina Terrace comprendra 16 luxueux appartements de vacances, d’une superficie de 200 mètres carrés chacune. Le coût d’un appartement est d’environ Rs 16 millions. Et, dès le mois prochain, le marketing sera lancé.

«Avec ce projet RES, nous voulons toucher un autre marché que Matala, qui est un projet d’Integrated Resorts Scheme», confi e Andrew Smith à l’express. Selon ce dernier, un des plus gros inconvénients dans la réalisation des projets immobiliers est le temps requis pour obtenir les permis auprès des différents organismes concernés. «Pour le projet Matala, ça nous a pris deux ans pour tout obtenir, et, entre-temps, nous avons perdu 20 % des clients qui avaient fait des réservations. Ils sont partis sans rien acheter», ajoute notre interlocuteur.


Le projet Matala comprend la construction de 70 villas, réalisée en deux phases. Pour la première phase, une trentaine de villas sont attendues. Elle sera complétée à la fin de l’année. Les premières villas seront livrées à leurs propriétaires en février 2013. La construction du reste commencera d’ici à la fin de l’année. Elle sera terminée dans 18 mois. «Le coût moyen d’une villa est d’environ Rs 30 millions», précise Andrew Smith. Le coût total du projet est, lui, de Rs 2 milliards.

De plus, les promoteurs de Matala se proposent d’innover en matière de contribution sociale. Une superficie de deux arpents sera mise à la disposition des habitants de Rivière-Noire pour des plantations de légumes et l’aquaculture. Les terrains seront donc dotés des infrastructures nécessaires : irrigation, bassins d’élevage et autres. «Ces activités devraient générer environ 60 emplois. Avec les différents projets IRS et RES dans la région de Rivière-Noire et de Tamarin, où plus de 400 villas et appartements sont en construction, cela devrait aider les gens de Rivière-Noire dans l’écoulement de leurs produits. Il y aura même une boutique où leurs produits agricoles seront vendus», souligne Andrew Smith. Il fait également part de l’intention des promoteurs «de réaliser un autre projet RES à Tamarin», indiquant : «Nos investissements seront dorénavant concentrés sur les RES.»

Alain BARB