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Ils touchent entre Rs 20 000 et Rs 30 000 : les grands oubliés de la compensation

10 octobre 2013, 09:33

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Ils touchent entre Rs 20 000 et Rs 30 000 : les grands oubliés de la compensation

«Mon mari et moi avons tous les deux des emprunts. Il faut aussi penser aux courses et aux factures...» Comme Aishah, de nombreux cadres gagnant entre Rs 20 000 et Rs 30 000 par mois font part de leur mécontentement de ne pas toucher de compensation salariale. Car, disent-ils, la classe moyenne a, elle aussi, connu une baisse de pouvoir d’achat.

 

Cadres en entreprise, ils touchent entre Rs 20 000 et Rs 30 000 par mois. Et ils n’auront pas droit à la compensation salariale. Alors même que la classe moyenne a aussi connu une baisse du pouvoir d’achat. Ces cadres sont des officiers de ressources humaines, des comptables, des secrétaires, des chefs d’équipe dans les centres d’appels, IT Analysts ou Senior Analysts. À l’annonce du taux de compensation salariale, mardi, nombre d’entre eux ont fait part de leur mécontentement, notamment à travers les réseaux sociaux et sur les ondes des radios privées.

 

Jessica, une habitante d’Alma, est cadre dans l’audit dans une société du privé. Elle figure dans la catégorie de ceux qui n’ont pas été compensés. «Je ne pense pas que cette situation soit juste. J’arrive à subvenir à mes besoins mais cela ne veut pas dire que j’estime que le coût de la vie est abordable», dit la jeune femme.

 

Dans d’autres familles, où mari et femme travaillent, la vie n’est pas plus facile, surtout si les enfants à charge sont en bas âge. C’est le cas d’Aishah, mariée depuis près de deux ans et mère d’un enfant d’un an. Elle nous confie que le budget mensuel pour subvenir aux besoins de son bébé tourne autour de Rs 5 000. «Mon mari et moi avons tous les deux des emprunts. Il faut également penser aux courses de fin de mois et aux factures. Et tout est de plus en plus cher», souligne-t-elle.

 

«Comparativement à ceux qui sont au bas de l’échelle, c’est vrai que ces cadres à responsabilité sont mieux lotis mais ils ne peuvent pas être classés au même rang que les riches. La classe moyenne ressent bien l’érosion de son pouvoir d’achat. Ce n’est pas comme si cela ne faisait aucune différence», affirme le syndicalisteAtma Shanto.