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Iles Vanille : La Réunion en l’air au Carnaval des « Sésèl »

4 mars 2012, 00:00

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Iles Vanille : La Réunion en l’air au Carnaval des « Sésèl »

Miss Réunion sur son char, suivie du Waki Band et de danseuses ont ouvert un carnaval ouvert à 33 délégations venues du monde entier. Un privilège qui scelle entre “îles sœurs” un partenariat en gestation.


D’abord imaginé par Alain Saint-Ange, ministre du Tourisme seychellois, comme un « melting-pot des cultures » de l’archipel des Seychelles, le carnaval s’est ouvert davantage au monde cette année. Résultat, la spectaculaire parade des chars du carnaval à travers les rues de Mahé, la capitale, a pris une dimension supplémentaire. Comme lors de la première édition, les chars des nombreux pays participants ont rejoint ceux des communautés locales pour former un cortège coloré et sonore à travers Victoria. La foule compacte composée de Seychellois, de touristes et des équipages des bateaux mouillant au large de Mahé a soutenu un événement censé donner davantage de visibilité aux Seychelles sur la scène internationale.

Pari réussi pour les présidents James Michel (des Seychelles) et Didier Robert puisque leur union carnavalesque mais surtout touristique a été saluée et reconnue par Taleb D. Rifai, secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme. Une première reconnaissance qui s’est faite au nez et à la barbe de nos cousins mauriciens, grands absents du défilé comme de la tribune officielle (tout comme Mayotte et les Comores). On se souvient qu’avant le dernier remaniement ministériel, le gouvernement mauricien apparaissait comme l’un des moteurs assurant la promotion des Iles Vanilles. Un moteur légèrement grippé ces derniers temps. Pour autant, selon Didier Robert, le partenariat avec nos plus proches cousins est toujours d’actualité. « Nos amis Mauriciens ne sont pas au même rythme que nous, a indiqué le président de Région, lors d’un point presse organisé à l’hôtel Meridien Barbaron. La créolité est plus forte avec nos amis Seychellois qu’avec nos amis Mauriciens. Elle permet d’avancer plus vite sur ce type d’événement. La dimension historique a tendance à prendre le pas sur l’économique en la circonstance. Du moins elle tend à la renforcer ».

Textes et photos : Yoann Guilloux aux Seychelles 
(Source : Le Journal de l’île de la Réunion)