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Hedging : Il reste Rs 600 M à la State Trading Corporation à payer jusqu’en décembre 2013

31 mai 2012, 00:00

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Hedging : Il reste Rs 600 M à la State Trading Corporation à payer jusqu’en décembre 2013

La State Trading Corporation (STC), qui avait encouru une perte de Rs 4,7 milliards après avoir eu recours à un exercice de hedging en 2008, pourrait effacer son ardoise d’ici à décembre 2013. Il lui reste, en effet, un reliquat de Rs 600 millions à éponger.

Rs 600 millions. C’est la somme restante que la STC a encore à payer, suite à l’exercice de hedging effectué par la direction de cette société en 2008. Le deal avait occasionné une perte de Rs 4,7 milliards. Cette ardoise de Rs 600 millions, apprenons-nous, pourrait être effacée d’ici à décembre 2013.

Il faut souligner que cette perte aurait pu être épongée dès avril 2012. Cependant, le Petroleum Pricing Committee avait, en mars 2011, décidé de réduire la charge additionnelle sur chaque litre de carburant vendu à la pompe pour financer le remboursement de ces dettes. Cette charge qui était de Rs 3 par litre avait été ramenée à Re 1 sur le diesel et à Re 1,25 sur l’essence, le 29 mars 2011. Cette réduction avait été annoncée par le ministre des Finances d’alors, Pravind Jugnauth, en réponse à une Private Notice Question (PNQ) axée sur la cherté de la vie.

Cette affaire avait soulevé et soulève toujours la polémique. En 2011, un document émanant de la STC indiquait que c’est le ministre du Commerce de l’époque, Rajesh Jeetah, qui aurait donné son « accord verbal » à cet exercice de hedging.

Par ailleurs, l’actuel ministre du Commerce, Cader Sayed-Hossen, a annoncé, mardi au Parlement, qu’il ne compte pas instituer de commission d’enquête sur les transactions de la STC. Or, il avait, en décembre 2011, laissé entendre qu’il envisageait de le faire à la lumière d’un audit défavorable de la firme Insight Forensics sur les activités de cette société d’Etat.

Selon lui, l’avocat Coomara Payendee, qu’il a engagé pour se pencher sur les conclusions d’Insight Forensics, a trouvé que ce rapport n’est pas basé sur des preuves tangibles.