Publicité

Halimah Lebrette : “ J’ai amélioré ma qualité de vie”

2 mars 2009, 01:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Halimah Lebrette : “ J’ai amélioré ma qualité de vie”

Cette ingénieure de formation a quitté Maurice en avril 2008. Sa famille l’y a rejointe quelques mois après. Elle partage ici son  expérience de vie à Dubaï.

J’ai beaucoup pleuré en quittant Maurice

J’avais décidé de quitter Maurice et le poste que j’occupais depuis cinq ans - responsable assurance qualité dans une entreprise alimentaire - pour plusieurs raisons : mon développement personnel, l’épanouissement et l’avenir des enfants. Une offre comme responsable qualité chez Emirates Airline s’est présentée. Tout s’est passé très vite et la procédure de recru-tement fut finalisée en deux mois. Au 2 janvier 2008, je savais qu’on allait s’établir à Dubaï et cela représentait un challenge pour nous tous. Entre-temps mon mari Nicolas a eu deux offres d’emploi dont une qu’il accepta comme directeur qualité chez Emirates-CAE Flight Training. (Partenariat entre Emirates Airlines et Canadien Aviation Electronics). Nous avons alors décidé que je partirais la première. Je suis partie en avril 2008. Mon mari et mes deux enfants m’ont rejoint à la fin de l’année scolaire de ma fille en juillet 2008. J’ai beaucoup pleuré en me séparant de ma famille mais je savais que ce n’était que temporaire.
 
 
 
(Sur la photo : Halimah en compagnie de son époux Nicolas –converti à l’islam – et leurs deux enfants : Hennah, 10 ans et Rayan, 3 ans)

Ma vie à Dubai

Quand je me suis installée à Dubaï, le choc fut brutal. Circulation monstre, des milliers de nationalités, une vie très mouvementée. Ici, tout est immense. J’ai passé toute ma vie à Maurice et j’ai connu une vie simple et calme. Au début, sans les enfants, la vie était très dure, surtout les week-ends mais heureusement, mes nouveaux collègues m’ont aidée. À Dubaï, nous avons amélioré notre qualité de vie tant au niveau familial que financier. Une bonne partie de nos dépenses est prise en charge par nos employeurs respectifs, notamment le logement (très chère à Dubaï) et les frais de scolarité des enfants.
 
Mes enfants

Les enfants se sont adaptés très facilement. Ma fille de 10 ans, scola-risée au lycée Georges Pompidou, suit le même cursus qu’au Lycée Labourdonnais qu’elle fréquentait à Maurice. Mon fils de 3 ans est scola-risé dans une école maternelle trilingue (français, anglais et arabe) et rejoindra le Lycée Georges Pompidou en septembre 2009. Ils sont exposés à une diversité de cultures, de langues et ont aussi beaucoup plus de facilité. Leurs amis sont principalement des francophones dont les parents sont devenus nos amis.
 
Ma vie professionnelle

Ma carrière a évolué positivement. J’ai été sélectionnée parmi 1000 postulants et formée comme auditeur pour le Dubaï Quality Award. Chez Emirates, je m’occupe des systèmes de qualité et on m’a confié la responsabilité pour le Business Excellence. Ma journée commence à 7hrs pour se terminer à 15 h 30, et je rentre chez moi avant 16hrs. J’ai du temps pour revoir les devoirs de ma fille et ensuite, je vais à la piscine ou à la gym avec les enfants. Les week-ends (vendredi et samedi), je consacre mon temps à la famille. Nous allons au cinéma ou nous sortons entre amis. Ce qui me désespère ? Certaines difficultés administratives, par exemple, pour avoir le permis de conduire (notre permis mauricien n’étant pas automatiquement transférable), le manque de moyen de transport (taxis et bus) aux heures de pointe, la circulation et le manque de courtoisie sur les routes) et aussi les bons repas mauriciens.
 
Mon regard sur Maurice

J’ai l’avantage de pouvoir voyager facilement, ce qui me permet de revenir à l’île Maurice régulièrement (à peu près chaque 2 mois). Avec le recul, je découvre à quel point l’île Maurice est belle et naturelle. Par contre, le taux de criminalités me fait peur. Heureusement que le taux de criminalité à Dubai est pratiquement nul.
 
Mode, look et style

J’aime suivre la mode mais tout en restant smart classique. Pour le bureau, j’opte pour les couleurs sombres, et pour les sorties, j’ose les couleurs vivantes. J’aime porter des marques originales et j’ai un penchant pour le lin et le coton de chez Woolworths. Ici à Dubaï, nous avons toutes les marques et on peut rapidement devenir une shopalcoholic. Je me maquille avec modération.