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Hadj : le dossier passera du Centre culturel islamique au Bureau du Premier ministre

19 avril 2012, 00:00

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Hadj : le dossier passera du Centre culturel islamique au Bureau du Premier ministre

Malgré l’assurance donnée par le député de la majorité gouvernementale Abdullah Hossen à l’assistance à l’effet que le dossier du hadj passera au Bureau du Premier ministre (PMO), lors d’une réunion organisée par le Front Commun Musulman à Plaine-Verte, l’assistance n’a manifesté aucun enthousiasme. Elle somme le Premier ministre d’agir rapidement.

« La gestion du dossier du hadj est en passe d’être enlevée au Islamic Cultural Centre pour être confiée au bureau du Premier ministre. » C’est la déclaration faite par le député Abdullah Hossen lors d’une réunion organisée par le Front Commun Musulman (FCM) à Plaine-Verte le mercredi 18 avril.

Le député de la circonscription No 2 (Vallée Pitot/Tranquebar) a, en effet, indiqué que suite à la création d’un comité interministériel qui avait pour but de se pencher sur le dossier du hadj ainsi que sur le fonctionnement du Centre culturel islamique, Navin Ramgoolam aurait décidé de s’occuper personnellement de ce dossier qui ne cesse de susciter la controverse année après année.

En ce qui concerne le fonctionnement du Centre culturel islamique, il a également révélé que le chef du gouvernement a pris la décision de revoir la composition du conseil de ce centre. « Car, disons-le franchement, c’est un conseil illégal », a dit le député.

Cette annonce n’a cependant pas suffi à calmer les membres de l’assistance qui, une fois la réunion terminée, ne se sont pas gênés pour dire au député que le gouvernement doit agir vite sur ce problème. « Nous sommes habitués avec les promesses de Navin Ramgoolam ainsi que sa lenteur qu’il fasse vite », lui ont lancé plusieurs personnes.

Auparavant, plusieurs orateurs se sont exprimés sur le fonctionnement du Centre culturel islamique. Le député Reza Isack a, pour sa part, dit qu’il trouvait dommage que le Centre culturel islamique n’assure pas comme il se doit la promotion de la culture islamique. « Nous sommes en train de passer à côté de beaucoup de choses. Ce centre aurait pu enseigner tellement de choses », a-t-il affirmé.

Les députés de l’opposition Showkutally Soodhun, Reza Uteem et Adil Ameer Meea ont, eux, expliqué que le Centre culturel islamique doit être indépendant. « L’ingérence politique doit à tout prix cesser », a fait remarquer le député du Mouvement socialiste militant (MSM).

Les deux députés du Mouvement militant mauricien (MMM) ont, eux, attiré l’attention sur le manque d’intérêt du gouvernement à prendre les décisions nécessaires pour permettre à ce centre de fonctionner efficacement. « Le ministre de la Culture a, en plusieurs occasions, esquivé nos questions parlementaires », ont-ils affirmé d’une seule voix.