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Grewals et St Géran Hotel : des licenciés en colère réclament leur dû

30 mai 2013, 13:45

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Grewals et St Géran Hotel : des licenciés en colère réclament leur dû

Au total, ils n’étaient qu’une dizaine d’employés. Sans salaire depuis le début de l’année, ni emploi. Ces licenciés du St-Géran Hotel et de Grewals ont voulu alerter sur leur sort au cours d’une manifestation ce jeudi 30 mai 2013, devant la «Victoria House», qui abrite le bureau du ministère du Travail.

 

Parmi cette dizaine d’employés manifestant devant la Victoria House à Port-Louis, ce jeudi matin 30 mai, certains comptaient même plus d’une trentaine d’années de service. Et, presque du jour au lendemain, ils se sont retrouvés sans salaire ni emploi. Licenciés pour des raisons économiques au début de l’année. C’est pour alerter sur leur sort, alerter surtout le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, que ces ex-employés du St Géran Hotel et de Grewals Ltd sont descendus dans la rue ce matin.

 

«Le ministre doit respecter les engagements pris envers ces ex-employés», relève Atma Shanto, leur représentant syndical. «Cela fait quatre mois depuis que ces employés du St Géran sont sur le pavé. Aucune compensation ne leur a été offerte. La proposition d’une indemnité de 15 jours par année de service est inacceptable. Le ministre avait menacé de révoquer le permis de travail des étrangers au sein du St Géran. On souhaite que le ministre leur fasse justice», ajoute le président du Front travailleurs unis.

 

Dans le cas de Grewals, c’est la résiliation d’un contrat avec le ministère de l’Agro-industrie qui a mené à la fermeture de la scierie. Du coup, les employés de ce département se sont retrouvés sans emploi. Eux, réclamaient cependant un redéploiement plutôt que le licenciement. Lors de cette fermeture, le ministre du Travail leur avait alors promis d’évoquer leur sort avec la direction de Grewals. Mais il n’en a rien été.

 

Atma Shanto indique ainsi qu’il ne compte pas baisser les bras. La prochaine étape : une manifestation devant l’hôtel pour réclamer les indemnités dues à ces licenciés.