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Gouvernement: le conseil des ministres annulé à Madagascar

28 février 2013, 00:00

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<STRONG>Les décrets entérinant le nouveau calendrier électoral et la convocation des électeurs attendront, faute de conseil des ministres. <BR><BR></STRONG>De fâcheux contretemps. Pour une raison ou une autre, l’Exécutif décélère en ajournant pour la deuxième fois un conseil des ministres. Des dossiers restent en suspens, comme c’est le cas des textes électoraux.<BR><BR>«<EM>Il n’y aura pas de conseil des ministres. Le président, Andry Rajoelina, est encore occupé par les effets du cyclone Haruna dans le Sud</EM>», a indiqué une source gouvernementale mardi soir. Elle explique la raison de l’absence du conseil des ministres hier, alors que l’homme fort de la Transition effectue une tournée dans les régions touchées par le cyclone depuis lundi. De leur côté, plusieurs membres du gouvernement ont participé au «téléthon» à Anosy.<BR><BR>C’est la deuxième fois consécutive qu’il n’y a pas de conseil des ministres. Contrairement au cyclone Haruna, aucune explication n’a été donnée sur la raison de l’annulation du rendez-vous hebdomadaire du 20 février.<BR><BR>Ces événements ne sont pas sans conséquences sur les affaires nationales. Des dossiers restent en souffrance.<BR>Le décret entérinant les nouvelles dates des élections, à savoir le premier tour de la présidentielle prévu le 24 juillet, le second tour couplé avec les législatives le 25 septembre n’est pas encore adopté après son examen lors du conseil du gouvernement le 19 février. L’Exécutif ne s’empresse plus d’accélérer le dossier, contrairement à l’initiative d’adoption du décret relatif aux circonscriptions électorales et le mode de scrutin des législatives au début du mois.<BR><BR>Or, l’adoption de ce décret est nécessaire pour avancer dans le processus électoral. Celle-ci devrait ensuite permettre de passer à l’étape suivante, à savoir, convoquer les électeurs en vue de la série des scrutins décidée par la Commission électorale nationale indépendante pour la transition (CENIT) en collaboration avec les experts onusiens.<BR><BR>Certes, le délai de convocation des électeurs est de 90 jours avant les consultations populaires, soit le 24 avril. Mais son officialisation devrait permettre aux autorités d’envoyer un signal fort après l’appel lancé par la CENIT. L’organe chargé de préparer et d’organiser les scrutins avait recommandé l’ «adoption et la promulgation des décrets d’application de la législation électorale, le plus rapidement possible», lors de son conclave des 4 et 5 février à Ivato.<BR><BR>La CENIT rappelle l’importance de ces textes, tout en tentant de calmer le jeu. «L’adoption de ces décrets devrait envoyer un message que nous sommes prêts et qu’il sera ensuite difficile de modifier le calendrier électoral», affirme Thierry Venty, directeur de cabinet de Béatrice Atallah, présidente de l’organe chargé de préparer et d’organiser les élections<EM>. «Mais nous sommes encore dans les temps. Les autorités ont leur raison pour agir ainsi. Peut-être qu’il y a encore des priorités à gérer»,</EM> tempère-t-il.<BR><BR><EM><STRONG>Source L’express de Madagascar<BR></STRONG></EM>

Lexpress de Madagascar