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Fraude dans l''offshore : La Haute Commission indienne pas avertie de l’arrivée d’enquêteurs

21 mai 2011, 00:00

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Fraude dans l''offshore : La Haute Commission indienne pas avertie de l’arrivée d’enquêteurs

La mission spéciale d’une équipe du Central Bureau of Investigation (CBI) est annoncée pour lundi prochain par la presse indienne. La chancellerie indienne à Maurice dit ne pas en être au courant.

Une fois encore, la presse indienne annonce, le départ imminent pour Maurice des enquêteurs du Central Bureau of Investigation (CBI) et de l’Enforcement Directorate (ED). Ce, dans le cadre de l’enquête sur l’allocation frauduleuse de licence de téléphonie mobile dans la Grande péninsule par l’ex-ministre des Télécommunications, Andimuthu Rajah, qui aurait perçu de Rs 3 milliards pour cette transaction.

Or, l’arrivée des enquêteurs a été tour à tour annoncée pour le lundi 16 mai et le lundi 23 mai. « Il est 15 heures et nous n’avons pas été avertis en ce sens », a confié une source autorisée à la Haute Commission indienne, à Port-Louis, ce vendredi 20 mai, à lexpress.mu. Ni le ministère des Affaires Etrangères non plus.

Selon le très sérieux Times of India, les enquêteurs du CBI et de l’ED doivent prendre l’avion de New Delhi pour Plaisance ce dimanche 22 mai. Reste quand même que la chancellerie indienne à Maurice et l’hôtel du gouvernement n’ont pas encore été mis au courant de cette visite.

D’après le quotidien indien, les enquêteurs veulent mettre la main sur les détails entourant les actionnaires d’une douzaine d’entreprises de l’offshore mauricien ayant des actifs dans les entreprises liées à ces firmes de télécommunications ayant décroché les licences pour opérer des téléphones portables de seconde génération (2G) dans la Grande péninsule.

Dix de ces entreprises sont domiciliées au Cascades Building, à la rue Edith Cavell, à Port-Louis. Entre autres, l’on y retrouve Etisalat, Apex Funds, Delphi Investment, Mavi Investment Fund , Capital Global, Black Lion, Inditel Holding, Deccan Asian Infrastructure, Aidtel Holding, Kaif Investment, Electro Investment Ltd et Palab Investment. 

La presse indienne évoque également une rencontre des enquêteurs avec des officiers du ministère des Finances, du Registrar of Companies et des autorités bancaires. Des soupçons de blanchiment étant portés sur ces firmes ayant investi de l’argent dans les entreprises de télécommunications indiennes.