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Fraude alléguée : La Bramer Bank obtient une injonction Mareva à l’encontre de 33 suspects

21 octobre 2011, 00:00

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Fraude alléguée : La Bramer Bank obtient une injonction Mareva à l’encontre de 33 suspects

La Cour suprême accède à la demande de la Bramer Bank pour une injonction interlocutoire (Mareva Injunction) à l’encontre de 33 individus impliqués dans l’affaire de fraude alléguée sur certains comptes liés aux activités offshore de cette banque.

Cette injonction, obtenue ce vendredi 21 octobre impose le gel des comptes bancaires de 33 personnes qui sont impliquées dans cette affaire. Elle empêche également la vente de toutes les propriétés et actifs, à Maurice ou à l’étranger, détenus individuellement ou conjointement par celles-ci.

A la demande de la Bramer Banking Corporation, la cour a également autorisé une hypothèque judiciaire sur plusieurs propriétés de ces individus. Propriétés situées à Circonstance, St-Pierre, et à St-Antoine, Goodlands.

Cette décision judiciaire s’étend à une saisie temporaire des mobiliers des suspects et à celle de six véhicules. Rappelons qu’une partie de l’argent qui a été détournée a servi à l’achat de six voitures de luxe et de sport.

Selon la police, la somme d’agent détournée s’élève à quelque Rs 80 millions. Le premier suspect à avoir été arrêté par le Central CID a été le « changeur », Mohamed Younoos Kotoaroo, le mercredi 24 août.

Dans son interrogatoire, celui-ci a révélé que Chandra Prakashsingh Dip, le fils de l’assistant commissaire de police Anil Kumar Dip, serait à la tête de ces opérations.

Il a également avoué avoir bénéficié d’une somme dépassant légèrement les Rs 7 millions. Il s’est alors procuré cinq véhicules, une maison placée au nom de son épouse et il a ensuite placé une autre partie sur le compte bancaire d’une amie. Nittin Mulloo et Saif Ullah, deux suspects présentés comme les bras droits de Chandra Prakashsing Dip, ont également été appréhendés.

Du côté de la Bramer Bank, l’on assure que la situation financière n’a été affectée. La banque poursuit, donc, ses activités comme à l’accoutumée.