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France : Nicolas Sarkozy agressé physiquement lors d''un bain de foule

1 juillet 2011, 00:00

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Le président Nicolas Sarkozy a été brutalement agrippé par un homme le jeudi 30 juin  alors qu''''il saluait des habitants lors d''une visite à Brax (Lot-et-Garonne), près d''Agen.

Le chef de l''Etat français ne devrait pas porter plainte contre son agresseur, qui a été placé en garde à vue. "Laissons faire les services", a-t-on souligné dans son entourage. "En ce qui concerne l''agression, l''Elysée ne souhaite pas intervenir."
En revanche, la justice devra déterminer s''il y a lieu d''engager des poursuites, qui pourraient déboucher sur de lourdes sanctions contre l''agresseur du président.

Une enquête de flagrance a été ouverte par la gendarmerie pour violences aggravées du fait de la qualité de dépositaire de l''autorité publique du chef de l''Etat, avec préméditation, a-t-on précisé au ministère de l''Intérieur.

Il s''agit d''un délit passible de trois ans de prison et 45 000 euros d''amende.

Le chef de l''Etat était en train de serrer les mains de personnes rassemblées derrière une barrière de sécurité lorsqu''un homme, qui faisait mine de tendre la main, l''a brusquement saisi par la veste à l''épaule et l''a attiré vers lui en le déséquilibrant.

L''homme a aussitôt été plaqué à terre par quatre membres de la sécurité et du service de protection des hautes personnalités tandis que Nicolas Sarkozy reprenait contenance et poursuivait son bain de foule.

L''agresseur a été ensuite placé en garde à vue à la gendarmerie d''Agen et l''enquête confiée à la section des recherches, a-t-on appris auprès des gendarmes.

L''homme, âgé de 32 ans et demeurant dans le Lot-et-Garonne, n''est pas connu des services de sécurité, dit-on de source proche de la gendarmerie. Il serait employé dans un conservatoire de musique, ajoute-t-on.

L''enquête devra déterminer comment il a pu déjouer le service de sécurité du chef de l''Etat et quelles étaient ses motivations.
Interrogés sur les mobiles de son geste, des témoins de la scène ont invoqué un "ras-le-bol général", souligne-t-on de même source.

Lors d''un déplacement à Auch, dans le département voisin du Gers, l''ancien Premier ministre Dominique de Villepin a déclaré: "Ce sont les vicissitudes de la vie politique, que je sache, et fort heureusement, la République n''a pas été mise en danger".

Lors d''une cérémonie de voeux dans la Manche, en janvier 2009, le cortège présidentiel avait été bousculé, mais pas Nicolas Sarkozy lui-même. Le préfet et un haut responsable policier du département avaient ensuite été limogés.

En 2008, au Salon de l''agriculture, Nicolas Sarkozy avait été apostrophé par un homme qui refusait de lui serrer la main. "Tu ne me touches pas, tu me salis", avait lancé l''homme. Réplique de Nicolas Sarkozy: "Alors casse-toi, pauv'' con."

(Source: Reuters)