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Forum in Mauritius : L’influence des médias examinée par des professionnels de la presse

22 octobre 2010, 00:00

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Forum in Mauritius : L’influence des médias examinée par des professionnels de la presse

A l’heure où les décideurs du monde entier s’attèlent à la révision de leurs programmes économiques, politiques et sociaux avant d’entamer la nouvelle année, le coup d’envoi du Forum in Mauritius – l’influence des medias dans le monde, a été donnée, ce 22 octobre, à l’hôtel Labourdonnais, à Port-Louis.

L’objectif premier de cette interaction entre les spécialistes de la communication basées en Asie, aux Etats Unis, en Europe et en Asie et l’assistance, est de soulever et optimiser des suggestions durables. Cela, afin d’apporter des solutions aux problèmes mondiaux, surtout chez les pays en développement.

Organisé par la British American Investment Company (BAI) et son conseil de directeurs, cette première, qui sera dorénavant un rendez-vous annuel, aborde un échange sur la liberté et l’objectivité, le terrorisme, les nouveaux medias et l’information par opposition à la propagande.

Commentant sur la liberté de la presse et son impact sur la productivité, Ashok Advani, le Président et rédacteur en chef du Business India Group of Publications a déclaré que «la liberté de la presse appartient uniquement aux propriétaires des titres de presse et que par ailleurs, il n’existe aucune loi pour protéger le public». Et de préciser que les rectifications après les faits ne peuvent remédier à la situation, car la réputation est déjà salie.

Les intervenants étrangers sont unanimes. L’Etat doit être attrayant, tout en prônant la transparence et en facilitant l’accès à l’information pour que le public puisse en profiter.

Pour Diana Hamade Al Ghurair, avocate et personnalité de la télévision à Dubaï, la propriété d’un groupe de presse est toujours aussi primordiale et l’ambition de tout un chacun ne doit pas affecter la liberté d’expression.

Toujours selon le premier panel d’orateurs, la non-divulgation de sa source d’information doit être décriminalisée, en soulignant que «the best way to counter a half truth is with a whole truth».

Parmi les autres participants étrangers à ce premier forum sur l’influence des médias dans le monde, notons, Nicholas Labuschagne, Senior Strategy Advisor du gouvernement de Dubaï Lord Swaraj Paul of Marylebone, Deputy Speaker de la Chambre des Lords, en Angleterre Raju Narisetti, Managing Editor du Washington Post, et Allan Goodman, President et CEO de l’institut International Education, et administrateur du Fulbright Program.